Cette bande dessinée aidera par cette nouveauté à faire accepter la diversité sur les sens de l'orientation sexuelle des jeunes
source: canoe,
DANS LA BANDE À ARCHIE
Un premier personnage homosexuel
La bande dessinée Archie accueillera bientôt son premier personnage homosexuel.
Un numéro de la bande dessinée, qui paraîtra le 1er septembre, présentera en effet un premier personnage ouvertement gai, Kevin Keller, qui fréquentera l'école secondaire Riverdale en compagnie d'Archie et de ses amis.
L'adolescent blond réussira à battre Jughead dans un concours couronnant le plus gros mangeur de hamburger. Il gagnera l'affection de Véronica et se demandera comment gentiment repousser ses avances.
Le coprésident d'Archie Comics, Jon Goldwater, affirme que l'inclusion de Kevin dans la bande dessinée vise à ce que «le monde de Archie demeure actuel et inclusif».
vendredi 23 avril 2010
mardi 6 avril 2010
Un gouvernement majoritaire possible par l'alliance des libéraux, néo-démocrate et les verts
Coalition PLC-NPD : phénix ou albatros ?
source: Publié dans la presse canadienne
Que se passerait-il si, au lieu de se faire la lutte bec et ongles pendant la prochaine campagne fédérale, le Parti libéral, le NPD et le Parti vert présentaient conjointement un projet de gouvernement de coalition pour remplacer le régime conservateur de Stephen Harper ?
Sans renoncer à leurs identités distinctes, les formations de Michael Ignatieff, Jack Layton et Elizabeth May s’entendraient pour présenter à l’électorat un programme commun et une liste unique de candidats, établie au prorata des résultats du scrutin de 2008.
Dans la circonscription montréalaise d’Outremont, par exemple, le néo-démocrate Thomas Mulcair serait le candidat de la coalition, et les électeurs auraient le choix entre réélire leur député sortant ou se tourner vers le Bloc québécois ou le Parti conservateur. L’ancien ministre libéral Martin Cauchon ne serait pas en lice et il n’y aurait pas non plus de candidat du Parti vert.
Dans une telle situation, Michael Ignatieff serait destiné au rôle de premier ministre, mais celui de vice-premier ministre reviendrait vraisemblablement au néo-démocrate Jack Layton plutôt qu’à un autre libéral. Environ le quart des sièges du futur Cabinet seraient réservés au NPD et il y aurait une chaise autour de la table pour la leader du Parti vert, Elizabeth May.
John Ryan, professeur à la retraite de l’Université de Winnipeg, a recalculé le résultat du dernier scrutin fédéral en fonction de cette formule. Il a recensé 59 sièges conservateurs ou bloquistes où le vote combiné du PLC, du NPD et du Parti vert était majoritaire aux élections de 2008.
En reportant ces votes sur un candidat commun, on obtient 48 sièges de plus pour le Parti libéral, 9 pour le NPD et 2 pour les verts, pour un total de 173 sièges — soit l’équivalent d’une majorité confortable à la Chambre des communes.
Mais cela suppose que la plupart des partisans habituels des trois partis en cause accepteraient de reporter leur vote sur une autre des formations membres de la coalition. Et que dire des organisations locales ? Dans la plupart des provinces, libéraux et néo-démocrates se font une lutte farouche depuis des décennies, et cela, aussi bien au palier provincial que fédéral. Serait-il réaliste de vouloir les convaincre de déposer les armes le temps d’une campagne ?
En plus de répondre non à cette question, bien des stratèges libéraux craignent qu’un tel rapprochement ne fasse fuir une partie de leur base électorale vers le Parti conservateur. En s’associant à des partenaires de gauche, ils auraient peur de céder le centre à Stephen Harper. À l’inverse, de nombreux néo-démocrates sont convaincus que leurs voix seraient noyées dans la mêlée d’une coalition avec les libéraux, comme celles des progressistes le sont dans le Parti conservateur actuel.
Depuis qu’il est chef, Michael Ignatieff fuit comme la peste l’idée d’un rapprochement avec les tiers partis. Même si les résultats s’y prêtaient, il a juré de ne pas envisager de coalition avec le NPD après les prochaines élections.
Les réserves véhémentes du chef libéral n’empêchent pourtant pas l’idée de faire son chemin. Des libéraux et des néo-démocrates haut placés l’ont discrètement étudiée et des stratèges y ont réfléchi.
Dans un discours récent, Brian Topp, un des négociateurs de Jack Layton à la table de l’éphémère coalition échafaudée en 2008, suggérait qu’il n’y aurait pas de gouvernement durable à Ottawa, libéral ou autre, sans un réalignement des forces fédéralistes en fonction de la réalité mathématique imposée par la présence du Bloc québécois dans l’équation électorale canadienne.
Dans un article paru en mars dans la Literary Review of Canada, Andrew Potter, chroniqueur de Maclean’s, conclut de son côté que le PLC a davantage besoin d’une nouvelle identité que de nouvelles idées. Selon lui, une coalition avec le NPD, plutôt qu’une fusion, permettrait aux libéraux de renouer avec le succès électoral sur de nouvelles bases.
Les anglophones ont un dicton selon lequel « la nécessité est la mère de toutes les inventions ». En 2003, c’est la crainte d’un balayage libéral dans la foulée de l’arrivée de Paul Martin comme premier ministre qui avait poussé conservateurs et alliancistes dans les bras les uns des autres, même si Peter MacKay et Stephen Harper avaient été élus à la tête de leurs formations respectives en promettant le contraire. Tout indique que libéraux et néo-démocrates ne sont pas assez désespérés pour proposer un arrangement différent à l’électorat — ou tout au moins, pas encore…
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