lundi 29 juin 2009

Nombrilisme ou génération plastik, car il faut être vu!!!

La tyranerie iranienne et dans bon nombre de pays, ne doit pas nous faire oublier, les actes criminels et les menaces quotidiennes en occident; Intimidation à l'école, un élève sur trois en est victime,

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200903/15/01-836767-intimidation-homophobe-un-eleve-sur-trois-en-est-victime.php


Le chemin de la Solidarité, d’une mobilisation d’une vraie Communauté gaie, alors que le miroir de Narcisse prime pour cette génération "plastik power" qui n'a comme but que le nombrilisme de son petit confort et de sa vie gaie du Montréal village. Il est cependant encore important de militer pour ces droits, afin de protéger nos acquis. Il serait destructif de ne rien faire contre l'insignifiance homophobe dans nos sociétés occidentales et de laisser pour compte les gaies des régions hors Montréal

Cependant, dans le nombrilisme gay actuel frappé d’amnésie et de légèreté le monde gay est rentré lui-aussi tout comme tous "les 450 du plateau de ce monde" dans l’ère des loisirs et peut-être plus que tout autre avec ses petites préoccupations quotidiennes ; le gym 5 X semaine, car il faut être vu, le restaurant huppé, car il faut être vu, les vêtements à exhiber sur soi et la marque bien en vue, car il faut être vu, le dernier DJ du nightclub à la mode à 45 dollars l'entrée, carte V.I.P en prime, car il faut être vu, les vacances dans les lieux à la mode et au retour le t-dance du dimanche pour montrer son bronzage, car il faut être vu, sa page web avec ses photos comme un « catalogue virtuel » sur facebook, car il faut être vu etc...

Texte du magazine Fugues sur le sujet à lire, très drôle;


sources: http://fugues.vortex.qc.ca/main.cfm?l=fr&p=100_article&rubrique_id=108&article_id=13166


Culture gaie ou culture de l'insignifiance
Par : Denis-Daniel Boullé [15-06-2009]

Vous êtes-vous déjà retrouvé dans un souper où vous aviez l’impression d’être sur une autre planète? Cela m’est arrivé récemment. Et pourtant, j’y suis allé avec enthousiasme, mais il a diminué au fil des heures. Par respect pour mes hôtes, j’ai même joué les prolongations espérant un tremblement de terre ou, comme dans Star Trek, la télétransportation.

Et pourtant, rien d’exceptionnel: huit gais (dont moi), adeptes du gym (sauf moi), dans un appartement ressemblant à une salle de montre de magasins de meubles. Un souper original, genre cuisine nouvelle, du bon vin. Les gars étaient en t-shirt, chacun rivalisant pour montrer tous ses «ceps», les bi, comme les tri, le tissu soulignant les pectoraux. Des mecs comme on en croise dans les gyms, puis le vendredi soir, dans certaines discothèques ou after hour. Ces détails de cette soirée ne sont pas anodins puisque toute la soirée à tourner autour de ces sujets : le gym et les sorties dans les bars, les bars et le gym, avec comme seuls entractes, les dernières vacances destinations gaies où ils ont de nouveau parlé des bars et des gyms. Bien entendu, le tout était ponctué de baises, faites ou à venir, avec tel ou tel gars, quuntel avait déjà eu ou allait avoir. Aucun détail ne nous était épargné sur les goûts sexuels de ces partenaires occasionnels, ni sur leur identité. Ce qui fait qu’au passage, j’ai reconnu certaines connaissances, dont je sais maintenant – c’est hyper important – si elles ne sont pas très bien membrées, ou encore qu’elles ne sont pas douées question parties de jambe en l’air. Attention! N’allez pas croire que je suis un pisse-vinaigre. Il m’arrive à l’occasion, comme tout le monde, d’avoir des conversations superficielles, insipides mais cela ne me nourrit pas assez pour passer une soirée entière. J’essayais de participer ,mais je me sentais comme un extra-terrestre. J’insiste, la plupart des gars, je les avais déjà rencontrés individuellement, présentés par un ami commun, et dans ces rencontres plus courtes, ils n’avaient pas dérogé à la règle. Ils sortaient ou ils allaient au gym et leur seule préoccupation était le nom du DJ qui serait aux tables la prochaine fin de semaine. L’alcool aidant, les confidences sexuelles étaient de plus en plus nombreuses, mais ayant toujours pour cadre les bars et le gym, pépinières de rencontres au même titre qu’internet. Je me sentais de plus en plus comme un anthropologue découvrant les rites d’une tribu, et essayant de comprendre comment on pouvait réduire sa vie à deux ou trois centres d’intérêts aussi limités, importants certes, mais pas suffisants pour me combler.

Ces gars étaient-ils heureux de leur style de vie? Apparemment oui. Cependant même dans des conversations insignifiantes, si nous savons entendre, des failles peuvent surgir, tout de suite refermées par une autre banalité, des failles qui témoignaient d’une insatisfaction et d’une quête. Car aucun d’entre eux n’était satisfait de son corps, malgré les heures passées au gym. Malgré les conquêtes sexuelles, aucun d’entre eux n’était satisfait de ses relations affectives. Attention, pas d’arrêts sur image, seulement des réflexions qui surgissaient pour être de nouveau noyées dans le flot de propos indigents. Comme si tous ces efforts pour être dans le moule n’apportaient qu’une satisfaction éphémère bien au-dessous des attentes. Des efforts toujours à recommencer pour un résultat attendu, sans surprise. Comme si deux heures de plus au gymnase ou l’achat d’un pantalon de plusieurs centaines de dollars allaient enfin, un jour, peut-être, leur donner le sentiment d’exister pleinement. Je ne les ai pas accompagnés ensuite dans la discothèque habituelle où ils sortent chaque vendredi et samedi soir. J’ai prétexté des textes à écrire. En retournant chez moi à pied, j’essayais de rester objectif, de ne pas porter de jugements, de rester l’anthropologue. Cependant ils avaient réussi à distiller en moi un vide et de la tristesse. Comment pouvait-on construire sa vie sur si peu? Conflit géné-rationnel, me direz-vous? Peut-être, mais pas sûr. Parmi les invités, le plus jeune avait dépassé la trentaine et les plus vieux approchaient la cinquantaine. Au cours de mon existence, même à 20 ans, ma curiosité, mes intérêts, dépassaient largement la marque du t-shirt que j’allais mettre pour sortir et le nombre d’abdos apparents. Sont-ils si nombreux ces gais qui consacrent leur vie à n’être qu’une image, ou étais-je tombé sur le mauvais groupe? À entendre mes hôtes et leurs invités énumérer leurs connaissances, ils ne semblaient pas être seuls. Je ne sais pas s’ils sont majoritaires ou non, mais à voir Facebook, ils sont suffi-samment nombreux pour qu’on s’interroge. Tout fier de m’être inscrit sur Facebook, je me suis là aussi retrouvé dans la même position de l’anthropologue, surpris par les formes de communication virtuelle de mes congénères. Bien sûr, il y a un partage d’infos, de nouvelles intéressantes, une solidarité virtuelle, mais certains, là aussi, s’ingé-nient à casser l’ambiance en nous faisant partager leur quotidien. Lire des nouvelles aussi bandantes d’amis di-sant : «je vais au gym», ou encore : «aujourd’hui, je suis content», ou pire : «les deux tiers des amis sur mon site, je ne les connais pas et je ne sais pas qui ils sont, mais je suis heureux qu’ils soient mes amis», me sidère. Et leurs amis leur répondent sur le même ton. Si j’envoie un message collectif pour dire que je viens de péter, est-ce qu’on va me répondre que c’est super, qu’on est heureux pour moi, que je suis génial. À défaut de libération, je ressens plutôt un enfermement, un étouffement. Une incompréhension totale face à la culture de l’insignifiance, à la glorification de la médiocrité, à la valorisation de la superficialité. Surtout ne pas penser, ne pas réfléchir, c’est peut-être cela la clef du bonheur gai.
Trop peu pour moi. Même si je le souhaitais, je ne pourrais jamais être une Barbie-Rambo. Réfléchissez-y bien avant de m’inviter à souper, ce n’est pas un cadeau à vous faire – ni à moi d’ailleurs - ou encore avant de m’envoyer un message du style : Veux-tu devenir mon ami ? Ben tiens !

mercredi 17 juin 2009

La fin de la presse écrite en papier d'ici quelques années est incontournable

Le progrès via le web aidera à diminuer l'utilisation du bois pour faire du papier dans le monde, à près de 7 milliards d'humains sur terre, il est temps de cesser de croire qu'ici au Québec, que la vente du papier sera encore d'ici quelques années un des outils à la survie des emplois du secteur forestier. Nous devons activer nous cerveaux et trouver d'autres secteurs d'emploi pour ces régions touchées.



Sources: Yves Boisvert La Presse
Il y avait sans doute dans un village, quelque part jadis, un laitier qui livrait son lait à cheval. Un jour arriva quelqu'un avec un camion, qui livrait trois fois plus de lait pour deux fois moins cher.
Le laitier savait bien qu'on n'arrête pas le progrès. Il savait bien que les gens continueraient à boire du lait. Il allait conduire le camion et la vie allait suivre son cours. Ce n'était vraiment pas si grave.
C'est juste qu'il aimait les chevaux. Il allait avoir pour toujours la nostalgie des chevaux...
Lundi, en écoutant Guy Crevier avec 500 autres employés de La Presse, j'ai vu en chiffres ce qu'on sait depuis un an, mais ce qu'on sent depuis 10 ans. Le papier nous glisse des mains. Il y aura encore du journalisme, je sais. C'est juste que je l'aime, ce papier.
Je me suis souvenu du jour, il y a quatre ans, où j'étais allé chercher La Presse dans un dépanneur en Gaspésie, vers midi. «Pas encore arrivée.» À 16h, j'y retourne. «On a vendu les deux. Revenez demain.»
J'ai pensé que dans une usine de la Gaspésie, pas loin de là, on fabriquait des rouleaux de papier d'une tonne avec des arbres coupés au plus creux des forêts et du papier recyclé.
Ensuite, du temps qu'on avait encore des presses rotatives sur place, des camions roulaient jusqu'à La Presse, à 12 heures de là - maintenant à l'usine de Transcontinental.
Ils entraient dans la ruelle des Fortifications, le mardi, si je me souviens bien. Ça résonnait jusque dans la salle de rédaction quand ils déchargeaient les rouleaux.
Puis, on imprimait sur ce papier venu de Gaspésie des textes et des photos et des illustrations. On pliait le papier, on le remettait dans des camions plus petits, et tous ces camions s'en allaient livrer le journal, y compris deux exemplaires vers une heure de l'après-midi dans un village près de l'usine à papier.
Racontez ça à vos enfants dans 10 ans et ils vous regarderont comme je regardais mon oncle me raconter l'arrivée de l'électricité dans la première ampoule de sa maison d'Abitibi. Quelle époque étrange et lointaine, déjà.
En fait, pas besoin d'attendre 10 ans, dites-leur ce matin, juste pour voir...
Je me souviens du jour où le camelot de mon quartier m'a offert sa route pour livrer La Presse. Le rêve. Des paquets de 50 exemplaires m'attendaient sur le balcon en revenant de l'école - c'était un journal d'après-midi. J'ai encore un muscle plus gros sur l'épaule droite, d'avoir livré la grosse Presse du mercredi et du samedi il y a 30 ans. C'est la bosse de La Presse.
Avant de la lire, je l'ai regardée. Les photos de Désilets, les caricatures de Girerd, le jeu des huit erreurs que je faisais sur les genoux de mon père, avec chacun un crayon. Avant d'écrire dedans, j'ai écrit dessus.
Essayez ça, sur un écran...
J'ai adoré ce journal et je l'ai détesté mais je n'imagine pas la vie sans La Presse. Pas seulement le contenu. L'objet. Ce monde qu'on prend dans ses mains. La chose qu'on traîne mais qui ne traîne jamais. Je veux dire qu'un journal n'est jamais une traînerie, même affalé sur un dossier de sofa. C'est toujours une invitation à la connaissance. Même une vieille Gazette de la semaine dernière, quand c'est tout ce qui reste à lire sur le comptoir du restaurant Fung Shing. Elle a encore quelque chose à donner, c'est sûr, j'irai voir...
J'ai de bons amis, mais comme compagnon de repas, je choisis souvent le journal. Un compagnon pliable qui ne se formalise pas d'un peu de soupe sur le revers de sa deuxième colonne. On discute à notre rythme, on s'étonne, on se raconte la vie dans un chaos plus ou moins organisé, on s'engueule, on ne s'en tient pas trop rigueur, on se laisse un petit peu transformé.
Je sais bien que le journalisme survivra, encore que dans des formes difficiles à prévoir, dans des cadres qui vont éclater encore souvent, et avec des moyens imprévisibles. Je sais aussi que beaucoup de nouvelles possibilités s'offrent déjà.
Je sais que demain on aura un ordinateur pliable, ou quelque chose du genre, avec des perspectives fabuleuses...
Je sais que le papier n'est pas mort, pas encore. Je sais que les gens boivent toujours du lait.
C'est juste qu'il me semble depuis longtemps qu'un rond de café sur une page de journal est un indice assez sûr de civilisation.

mercredi 10 juin 2009

Le film, J'ai tué ma mère, à voir

Ce film est génial, j'ai beaucoup aimé, parfois amusant, émouvant, intelligent et surtout à voir dans un cinéma près de chez-vous!!!

Critique de La Presse:

Xavier Dolan a un oeil. C’est indéniable. Il possède aussi un talent de scénariste – et de dialoguiste – qui impressionne. En se mettant lui-même en scène dans une histoire de fiction aux forts relents autobiographiques, dans un film qui, de surcroît, le met carrément au monde, le jeune auteur cinéaste joue quitte ou double. Il gagne ici son pari haut la main.

Une crise politique aiderait l'option du Oui pour un Québec indépendant

Un référendum sectoriel gagnant pour rapatrier un pouvoir d'Ottawa comme d'avoir à déclarer un seul rapport d'impôt au Québec et non à Ottawa, pourrait être très utile au indépendantiste si Ottawa refuserait de respecter sa constitution et de coopérer avec le Québec sur un résultat positif d'un tel référendum. Jacques Parizeau a raison c'est par l'action que le PQ va redonner un nouveau souffle à la souveraineté, j'ai toujours été contre d'attendre les conditions gagnantes, l'immobilisme tue le peuple du Québec à petit feu, juste à regarder le débat des accommodements raisonnable, les étrangés sont en train de nous dicter qui nous devrions être. Il est temps d'agir...
Sources: Le Devoir

Un référendum sectoriel pourrait servir la cause de la souveraineté

Jacques Parizeau juge que la tenue d'un référendum sectoriel, une formule dont on a commencé à débattre au Parti québécois, peut être très utile au mouvement souverainiste en engendrant une crise politique qui conduirait à l'indépendance du Québec.

Dans un discours qu'il a prononcé samedi au colloque des Intellectuels pour la souveraineté (IPSO), Jacques Parizeau a relevé que le débat sur les référendums sectoriels battait son plein au sein du PQ. «Les référendums sectoriels, dans certaines circonstances, ça peut être très utile», a affirmé l'ancien premier ministre devant cet auditoire avec lequel il était manifestement très à l'aise. Jacques Parizeau a confié qu'un de ses conseillers à l'époque lui disait: «Pour faire la souveraineté, il faut une crise.» «C'est bien embêtant, a poursuivi M. Parizeau. Il y a des crises qui apparaissent de temps à autre, mais ce n'est pas toujours au bon moment pour nous. En fait, il faudrait susciter la crise. C'est évident qu'un référendum sur un sujet défini peut créer une crise.» Un quatre des volets du «Plan pour un Québec souverain» dévoilé dimanche par la chef du PQ, Pauline Marois, porte sur le rapatriement au Québec de pouvoirs exercés par le gouvernement fédéral à l'heure actuelle, notamment en matière de culture et de communications. La récupération de certains pouvoirs pourrait faire l'objet d'un référendum sectoriel, a-t-on discuté au sein du comité responsable de la conception du plan, bien que Mme Marois ne se soit guère étendue sur le sujet lors de sa conférence de presse. Jacques Parizeau croit qu'on ne pourra pas multiplier les référendums sectoriels. «À 85 millions la shot les gens vont crier, a-t-il dit. Il faudrait regarder du côté de la Suisse pour savoir comment ils font. Parce qu'ils ont des référendums à tous les mois; ils adorent ça». Bien qu'utiles, ces référendums sont accessoires, estime Jacques Parizeau. «L'objectif reste le même: faire un référendum pour réaliser la souveraineté du Québec», a-t-il dit dans une entrevue accordée samedi à l'historien et journaliste Robin Philpot sur les ondes de CIBL. Jacques Parizeau a donné un appui non équivoque au plan Marois, dont il connaissait les détails avant qu'il ne soit rendu public; sa conjointe et députée de Crémazie, Lisette Lapointe, faisait partie du groupe des dix élus péquistes qui ont travaillé sur le document. «Ce que je trouve intéressant là-dedans, c'est qu'elle [Pauline Marois] propose de bouger.» Sa stratégie est «intéressante», juge l'ancien premier ministre. Le «plan Marois» propose de combattre les ingérences du gouvernement fédéral, d'exercer pleinement les pouvoirs que le Québec détient en propre, d'occuper le plus d'espace possible dans les compétences partagées, et enfin, d'obtenir de nouveaux pouvoirs. «Le train est reparti. C'est fondamental. Et avec un objectif clair qui est celui de réaliser la souveraineté, pas d'aller gagner, comme on a essayé de lui faire dire, des référendums sectoriels pour essayer de décrocher des affaires», a-t-il fait observer. Il n'y a que trois façons de réaliser l'indépendance: par la violence, par un vote au Parlement ou par un référendum. «Si on est contre la violence, contre un vote au Parlement, contre un référendum, ça veut dire qu'on est contre [le fait] que le Québec devienne indépendant», conclut Jacques Parizeau avec l'implacable logique qu'on lui connaît. «Il faut cesser de tataouiner. On ne doit pas avoir honte de dire qu'on s'en va vers un référendum.» Le débat sur la date du référendum, débat qui a longtemps occupé les péquistes, il n'en est pas revenu, a-t-il dit. «Quand est-ce qu'on fait un référendum? Quand on est prêt», après l'avoir préparé depuis longtemps. Un sondage accablant Dans son discours devant les IPSO, Jacques Parizeau a dévoilé les principales données d'un sondage interne réalisé entre le 11 et le 15 mars dernier pour le compte du Bloc québécois et du PQ auprès de 1003 personnes. La marge d'erreur était de 3 %, 19 fois sur 20, a précisé M. Parizeau, des données qu'au PQ, on a confirmées au Devoir. Après répartition des indécis, 49 % des répondants, soit 56 % des francophones, étaient favorables à ce que le Québec devienne un pays indépendant, et légèrement plus, soit 49,7 %, répondant par l'affirmative à la question de 1995, soit la souveraineté assortie d'une offre de partenariat avec le Canada. Un Québec qui fasse partie du Canada, mais avec un statut particulier est l'option qui rallie le plus grand nombre, soit 66 %. Le Québec comme État souverain associé économiquement fait recette: 61,4 %. Le statu quo est approuvé par 42 % des répondants et 39 % des francophones. Notons que 62 % des personnes interrogées croient qu'il sera possible un jour de réformer le fédéralisme canadien de façon à satisfaire à la fois le Québec et le reste du Canada. Une majorité de répondants estime que le Québec a le droit de se séparer (61 %), qu'il dispose des ressources humaines, naturelles et financières nécessaires pour devenir un pays souverain (60 %). De même, le projet d'un Québec souverain apparaît réalisable aux yeux de 56,6 % des répondants, dont 62 % des francophones. Or, 34 % seulement des gens pensent que la souveraineté se réalisera. «Vous comprenez comme ils sont sages, ces gens-là. Ils se protègent des deux bords. Ils voudraient avoir l'indépendance, mais puisqu'on n'est pas capables de l'avoir, au moins un statut particulier», interprète Jacques Parizeau. «Mais c'est un terrible jugement sur ceux qui se considèrent comme les leaders du mouvement souverainiste, a-t-il poursuivi. C'est vraiment grave comme jugement: les gens sont persuadés que c'est possible; ils aimeraient ça, mais ils pensent que ça ne se fera pas.» Davantage de gens âgés de 54 à 65 ans sont souverainistes, mais les jeunes le sont moins, particulièrement les 35 à 44 ans. «Ça, c'est des gens qui avaient 20 ans le jour du référendum et qui ont l'impression profonde de s'être fait avoir. Ils ont décroché», estime Jacques Parizeau. Ceux qui pensent appartenir à «l'élite souverainiste» doivent changer leurs façons de faire. «Le monde ordinaire n'est pas là où on veut. Pourquoi il ne croit pas en nous? Qu'est-ce qu'on fait tout croche?» doit-elle se demander, avance-t-il. «Il faut absolument qu'on retrouve le goût des objectifs clairs, des idées simples et généreuses, le goût d'écrire, de répondre aux gens quand ils demandent un peu comme Yvon Deschamps: "La souveraineté, qu'ossa donne?"» croit Jacques Parizeau. Il faut surtout «se sentir dans le peuple québécois comme des poissons dans l'eau».

lundi 8 juin 2009

L'ONU n'a plus de pouvoir et est en déclin

Lorsque j'étais militaire en Allemagne, nous sommes parti en Croatie pour faire respecter le cessez le feu sous l'égide des nations-unies, cette croyance était utopique en 1992, l'ONU était déjà sur un déclin et sa puissance presque nulle. Aujourd'hui, l'ONU n'a plus aucun pouvoir contre les artisans des conflits armés dans le monde et est peu utile pour faire respecter la paix dans le monde.
Voici sur cette photo un des TTB M113 à l'aéroport de Sarajevo en juillet 1992, ou j'ai passé 6 mois à les réparer parfois par des miracles malgré l'usure de ces vieux véhicules blindés. Le texte qui suit est authentique. Les évènements décrits, moi je fesais parti de ce groupe de bataille, alors comme chef d'équipe mécano sur un TTB ARVL, nous avons souvent passé très proche de devoir combattre sous les ordres du Colonel Jones. Nous avions confiance en son jugement et nous étions prêt à combattre si la situation avait dégénéré. Il est vrai que durant la route vers Sarajevo qu'un 30 minutes d'avis avait été donné au colonel Serbe, Lorsque l'ordre nous fut donné d'armée nos armes et d'être prêt à tirer sur les Serbes, nos tireurs d'élites avaient en joue le colonel Serbe et nous devions forcer le barrage et passer de force, comme des robots nous étions prêt à nous battre pour survivre, c'était comme tomber à l'eau il faut nager, heureusement 5 minutes avant cette affrontement, le Serbe à reculer et a ouvert la route de Sarajevo...


Source: Magazine TABARET, Université d'Ottawa


Ex-Yougoslavie, 1992.
Les nouveaux pays que sont la Bosnie et la Croatie sont déchirés par des guerres civiles entre Serbes, Croates et Musulmans. Une trentaine de pays membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU) dépêchent sur le terrain des troupes qui participent aux opérations de maintien de la paix, mais la campagne connaît peu de succès, et les cessez-le-feu sont continuellement interrompus. C’est dans cette poudrière que sera envoyé un bataillon canadien qui, d’abord chargé de maintenir la paix, se verra bien vite obligé de défendre ses propres effectifs...
Au Canada, nos soldats sont perçus comme les « boy scouts du monde », selon Serge Durflinger, professeur d’histoire à l’Université d’Ottawa. « La population a souvent l’impression que nous ne faisons pas la guerre, que nous sommes un pays pacifiste, que l’armée sert seulement à des fins onusiennes. » C’est pourquoi le professeur Durflinger s’intéresse autant à certains temps forts de la campagne en ex-Yougoslavie : elle a démontré à quel point l’armée canadienne s’expose parfois à de graves dangers.

Forte présence
Au printemps 1992, alors qu’elles s’affairent à la fermeture de leurs bases rendues désuètes par la fin de la guerre froide, les Forces canadiennes installées dans le sud de l’Allemagne se voient investies d’une mission de reconnaissance sur le vieux continent.
C’est ainsi que le lieutenant-colonel Michel Jones et son contingent, composé du 1er bataillon du Royal 22e Régiment (les « Vandoos ») et de certaines unités du Régiment canadien royal, se retrouvent à Daruvar, en Croatie. La région est alors « un des points les plus chauds, un secteur vital pour la stabilité politique, nécessaire pour que les négociations politiques prennent place », explique Michel Jones, qui a obtenu un baccalauréat en science politique de l’Université d’Ottawa en 2001 est qui est aujourd’hui brigadier-général, en poste à Ottawa.
Là-bas, ils établissent de nombreux points de traversée le long de la ligne de feu et en viennent à démilitariser complètement le secteur. « Notre présence a vraiment fait une différence, se rappelle le brigadier-général. Après trois semaines seulement, il n’y avait plus de soldats dans les rues, et la vie normale reprenait son cours parmi les ruines. »
Heureusement, les Forces canadiennes avaient insisté pour emmener avec elles plus de véhicules, d’armes et de munitions que la quantité recommandée par l’ONU. En effet, c’est par des démonstrations de force que Michel Jones et ses soldats cherchent à dissuader les belligérants d’engager les combats. « Ils voyaient que nous étions sérieux », rapporte simplement le brigadier-général. Cet effet de dissuasion est aussi amplifié par le déploiement d’équipes de liaison vivant en permanence avec les forces belligérantes. « Les hommes dormaient et mangeaient ensemble, ils ont développé des relations interpersonnelles qui facilitaient les échanges et la coopération », ajoute-t-il en qualifiant le concept d’innovateur.

À la fin du mois de juin 1992, la visite-éclair à Sarajevo du président français François Mitterand précipite l’ouverture de l’aéroport, alors sous contrôle serbe. « La ville était entourée, il y avait des bombardements dans les collines environnantes; la population souffrait énormément, entre autres du manque de vivres et de combustible », dépeint le professeur Durflinger. Le major-général canadien Lewis Mackenzie, qui supervise à ce moment-là les forces de l’ONU en ex-Yougoslavie, a besoin de troupes solides afin de libérer l’aéroport et d’en assurer la sécurité. Il fait donc appel au bataillon canadien déployé depuis trois mois à Daruvar, à plus de 300 kilomètres au nord de la capitale bosniaque.
Départ le 30 juin. Bien que les quelque 725 soldats déployés et leurs 300 véhicules chargés de mitrailleuses et de missiles antichars s’étendent sur des dizaines de kilomètres, quelques heures devraient suffire au trajet. Le brigadier-général Jones espère d’ailleurs que le contingent arrive à bon port le 1er juillet – ce qui permettrait de marquer avec éclat le 125e anniversaire de la Confédération canadienne.
Cependant, malgré une excellente coopération des hautes hiérarchies militaires serbe et bosniaque, les troupes sont stoppées à un barrage routier à quelque 120 kilomètres au nord-ouest de leur destination par un « chef guerrier serbe » dont le brigadier-général préfère oublier le nom... Le Serbe, dans un état d’ébriété avancé et entouré de 200 à 300 soldats, les empêche de passer. Et Michel Jones sait que forcer le passage provoquerait un bain de sang, son convoi n’ayant ni la concentration de force, ni la liberté de mouvement, ni la connaissance du terrain nécessaires pour éviter un fiasco.
Demi-tour. Après un retrait de 30 kilomètres et une nuit d’attente, le brigadier-général considère qu’il a suffisamment perdu de temps. Ses hommes et lui retournent voir le commandant serbe qui, malgré sa sobriété, leur refuse toujours le droit de passage. Leurs négociations sont même interrompues par des tirs vers le convoi canadien.
Le brigadier-général Jones ordonne immédiatement le déploiement de ses tireurs d’élite et des véhicules armés. Il informe son interlocuteur qu’il dispose de 30 minutes pour leur ouvrir le chemin. Quand le Serbe appelle des renforts, Jones réduit son ultimatum à cinq minutes et « joue à fond la carte de l’ONU », lui rappelant qu’une attaque contre des forces onusiennes serait impardonnable aux yeux de la communauté internationale. Boutros Boutros-Ghali, alors Secrétaire général des Nations Unies, a d’ailleurs lancé une mise en garde dans les jours qui précèdent l’incident : si jamais des forces de la paix devaient être attaquées, une réplique militaire internationale pourrait suivre. L’avertissement a l’effet escompté. Le commandant récalcitrant les renseigne même sur l’emplacement de mines antipersonnel placées sur la route.
Les troupes canadiennes arrivent à Sarajevo le 2 juillet, « reçues à bras ouverts par la population », se rappelle le brigadier-général Jones. Le professeur Durflinger relate l’ampleur de l’événement : « C’était comme dans un western : la cavalerie arrive, les médias filment la scène. » Dès leur arrivée, les soldats se mettent au travail. Ils creusent des tranchées, ratissent les champs de mines, construisent un bunker afin d’y entreposer leurs armes. « Au bout de 24 heures, les avions ont recommencé à atterrir, et la distribution de l’aide humanitaire pouvait commencer », se félicite le brigadier-général.
Des gardiens devenus artisans de la paix
Il semble que les opérations militaires à but pacifique doivent aujourd’hui se plier aux exigences de l’art du combat. Il faut maintenant juxtaposer l’image bienveillante du maintien de la paix aux réels risques et dangers auxquels font face nos militaires lors de telles missions. Le brigadier-général Jones le concède : l’expérience vécue en Bosnie se rapproche de la guerre. Dans ses mémoires intitulées The Road to Sarajevo, dans lesquelles il raconte la campagne en ex-Yougoslavie, le major-général Lewis MacKenzie admet que « le peacekeeping onusien ne sera plus jamais le même ». Quelques années plus tard, le général Roméo Dallaire en viendra à la même conclusion alors qu’il assiste, impuissant, aux massacres rwandais.
Constatant la nouvelle instabilité mondiale causée par l’effondrement du bloc soviétique, Michel Jones ne peut nier l’émergence de « toute une gamme de situations auxquelles on doit adapter l’approche qui sera adoptée sur le terrain ». Il conclut sagement : « Le peacekeeping, c’est comme la vie, ça évolue... »

mercredi 3 juin 2009

UNE VOITURE ÉLECTRIQUE FABRIQUÉ AU CANADA D'ICI 2011

Un nouveau model de voiture électrique comme l'Opel Ampera 2011 pourrait être construite au Canada depuis que Magna a acheté la cie Allemande Opel de GM.
sources:

Magna, Opel, Saturn et une voiture électrique Made in Canada

Maintenant que Magna a mis la main sur Opel, on attend la suite. Qui pourrait être excitante pour le Canada. Un premier constructeur dirigé par des Canadiens, dont on connaît déjà au moins deux ambitions: 1- construire des Opel au Canada et 2- être un leader dans le marché de la voiture électrique.
Au risque de se répéter, la suite ne peut être qu'excitante. Attendez seulement que le marché nord-américain de l'auto remonte à 12 ou 13 millions d'unités vendues par an pour voir le potentiel de toute l'affaire.
Stronach, le fondateur de Magna, s'est échappé au Globe and Mail plus tôt cette semaine, laissant entendre qu'il aimerait bien voir des Opel être assemblées au Canada. Sur le nouvel échiquier automobile mondial, si le Canada veut demeurer un joueur, c'est la solution. La Chine le fait, la Corée le fait, le Japon le fait, le Canada ne devrait pas être moins capable qu'eux d'en faire tout autant.
Voilà pour la première ambition.
La deuxième vient du co-PDG de Magna, qui a supervisé de très près l'entente conclue avec le gouvernement allemand, GM, une banque russe et quelques autres partenaires dans l'affaire. Siegfried Wolf déclarait il y a un an, lors d'une assemblée d'actionnaires du groupe canadien, que l'entreprise avait en sa possession toutes les composantes nécessaires à la création de véhicules électriques vendus en grand volume. «Les constructeurs n'ont qu'à mettre un design extérieur sur notre châssis», disait-il. En 2008.
On peut imaginer que ces «constructeurs» seront au moins un: Opel. Les designers d'Opel sont reconnus pour avoir collaboré à plusieurs designs à succès au sein de GM. Opel, évidemment, mais Cadillac et Saturn en ont profité.
Parlant de quoi, nouvelle rumeur à ce sujet: Penske, qui pourrait récupérer la bannière Saturn, pourrait être intéressé à s'associer à Magna pour rebadger des Opel sous la bannière «planétaire» (dans le sens de Saturn). C'est ce qu'avant l'Autoblog. Le Vue, l'Astra et si notre mémoire est bonne, l'Aura, sont toutes dérivées de produits Opel. Ça coule de source...
On vous le disait. Ça commence à devenir intéressant tout ça.
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Texte: Publié par Alain McKenna le mardi 2 juin 2009 à 14H13

mardi 2 juin 2009

Mssacre de dauphin au Danemark!!! activité sportive???

Le Danemark est en Europe et dire que leur parlement a voté contre les produits de nos Iles de la Madeleine, selon eux nos pêcheurs de phoques sont des barbares, alors ils boycottent les produits de la pêche reliés aux phoques, selon moi j'appelle ça de L'HYPOCRISIE et j'ai une seule question à leur poser;
Qui sont les véritables barbares???




Alertes
ÎLES FÉROÉ : L’INSOUTENABLE MASSACRE DE DAUPHINS
Publié le Samedi 22 novembre 2008 by Julien Penna dans la catégorie
lail-alsahara.com
Vous l’ignorez sans doute, mais chaque année se déroule aux Iles Féroé (Danemark) un véritable massacre de dauphins Calderon. Selon certaines sources, près de 1 500 globicéphales trouveraient ainsi la mort, tués avec une barbarie insoutenable, gratuitement. Cette véritable boucherie, ou plutôt poissonnerie, serait en fait une vieille tradition…

Perdues entre l’Ecosse et l’Islande, les Îles Féroé, traduisez « Îles des moutons », aiment peut-être les animaux laineux, mais se sont donc spécialisées dans le carnage de dauphins. Ce “génocide” se répète chaque année sans que les choses bougent. On en reste bouche bée, alors au lieu d’un long discours de moral contre ces actes, nous vous proposons, si vous avez le cœur bien accroché, de jeter simplement un coup d’œil à quelques clichés qui parlent d’eux-mêmes.