mercredi 20 janvier 2010

Le Canada contrôle l'aeroport de Jacmel en Haiti

Cette Aéroport situé au sud de Port au prince à quelques heures de route sera utile lorsque les membres du génies de Valcartier auront ré ouvert la route entre Léogame et Jacmel pour acheminer l'aide humanitaire et pour l'éventuelle reconstruction.



source: romandie news; Haïti : le Canada va rouvrir l'aéroport de Jacmel
OTTAWA - L'armée canadienne est en train de remettre en état l'aéroport de Jacmel, dans le sud d'Haïti, ce qui permettra de désengorger celui de Port-au-Prince, a annoncé mercredi le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay.

La réouverture prochaine de la piste de cet aéroport permettra d'y diriger des avions gros porteurs. Le contrôle aérien sera assuré par le système radar d'une frégate canadienne, le HMCS Halifax, arrivée mardi dans la baie de Jacmel, à environ 50 km au sud-ouest de Port-au-Prince, a-t-il déclaré à la presse.

Les militaires canadiens sont en train d'ajouter des systèmes d'éclairage et de ravitaillement en carburant à l'aéroport de Jacmel pour en permettre l'utilisation jour et nuit, a-t-il précisé.

L'aéroport de Kingston, en Jamaïque, servira par ailleurs de relais dans le pont aérien entre le Canada et Haïti, assuré notamment par un gros porteur C17, a indiqué M. MacKay.

De la Jamaïque, un autre appareil canadien, un C130 Hercules, acheminera ensuite directement l'aide à Jacmel dès que l'aéroport de cette ville sera opérationnel. "Cela permettra de désengorger l'aéroport de Port-au-Prince", a dit le ministre.

L'aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince, passé sous contrôle américain, accueille actuellement 200 vols par jour, contre 13 vols commerciaux quotidiens avant le séisme dévastateur du 12 janvier.

"Nous avons plus de 1.000 militaires sur le terrain, particulièrement dans le secteur de Jacmel et de Léogâne", près de l'épicentre du séisme, a ajouté le ministre de la Défense. Un autre contingent de 1.000 militaires canadiens est attendu cette semaine dans l'île.

Le Canada s'est engagé à ce jour à accorder jusqu'à 135 millions de dollars canadiens d'aide (130 millions d'USD) à Haïti. Le Canada a déployé deux frégates, l'une à Jacmel, l'autre à Léogane, cinq

Source: La Presse
(Ottawa) Les forces armées canadiennes coordonneront une partie des secours et de l'aide envoyés en Haïti à partir du petit aéroport de Jacmel, ce qui aura pour effet de désengorger l'aéroport international Toussaint Louverture, à Port-au-Prince, submergé par l'arrivée d'aide humanitaire provenant de partout dans le monde depuis le séisme de mardi dernier.
Le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, en a fait l'annonce mercredi matin, en conférence de presse, au lendemain de l'arrivée de 500 soldats supplémentaires qui concentreront leurs efforts de secours et d'assistance dans la région de Léogâne et de Jacmel, à l'ouest de la capitale.
L'aéroport est actuellement fonctionnel, mais ne dispose par d'éclairage, a expliqué le ministre. Les vols, pour l'instant, doivent donc atterrir de jour. Même si cette nouvelle piste d'atterrissage sera privilégiée pour l'arrivée de l'aide humanitaire canadienne, les évacuations de ressortissants pourront continuer à se faire de Port-au-Prince, a ajouté M. MacKay.
Le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a pour sa part confirmé le décès de 13 Canadiens, à ce jour, alors que 543 ressortissants manquent toujours à l'appel, et n'ont pu encore être localisés malgré les efforts incessants des services consulaires.
Quelque 1441 ressortissants ont été évacués d'urgence depuis une semaine, ramenés au pays par 16 vols d'avions militaires canadiens, qui continuent de faire la navette. Mercredi matin, 55 personnes se trouvaient toujours sur le terrain de l'ambassade canadienne à Port-au-Prince. L'édifice avait été évacué dès le jour du tremblement de terre, par mesures de sécurité, et la forte réplique sismique de mercredi matin l'aurait endommagé davantage, selon le ministre Cannon, qui s'est entretenu très tôt avec l'ambassadeur Gilles Rivard.

mardi 5 janvier 2010

Les USA cherchent-ils un échapatoire par une guerre au Yémen

L'occident savent très bien qu'une attaque contre l'Iran est dangereux pour la stabilité mondiale, La Russie et la Chine ne voient pas l'Iran autant comme une menace que l'occident. Sans l'appui de ces deux puissances Washington, Londre et Paris cherchent un moyen des impliquer dans une offensive contre l'islam, le Yémen serait-il le bouc émissaire pour amener les russes et les chinois dans le groupe des gendarmes de la planète avec l'occident? Question de faire oublier aux citoyens des pays consommateurs de bien et service, des déboires de l'économie capitaliste en chute libre. Pour ensuite demander au peuple de se serrer les coudes et de travailler plus fort afin de sécuriser la planète contre les méchants terroristes... Quoi encore?


Source: La Presse
Ambassades fermées, chasse aux terroristes d'Al-Qaeda, mesures renforcées dans les aéroports, le Yémen est désormais au centre des préoccupations sur la sécurité mondiale. Le pays est-il l'Afghanistan de demain?
«L'Irak était la guerre d'hier, et l'Afghanistan, celle d'aujourd'hui. Si nous n'agissons pas maintenant, le Yémen sera celle de demain», a confié l'été dernier un diplomate américain au sénateur indépendant Joe Lieberman.

Quatre mois plus tard, après qu'un Nigérian eut tenté de faire sauter un avion avec des explosifs rapportés du Yémen, le gouvernement américain a brusquement braqué son attention sur la petite république de la péninsule arabique.
Dimanche, les États-Unis et le Royaume-Uni ont décidé d'y fermer leurs ambassades. La France a fait de même hier. Quant au Canada, le consulat à Sanaa continue d'offrir des services aux Canadiens. Par contre, le Canada n'y ouvrira pas de bureau commercial comme prévu, «et ce, pour des raisons de sécurité», a dit le porte-parole du ministères des Affaires étrangères, Rodney Moore.
Selon la BBC, qui cite des médias yéménites, la fermeture des ambassades et consulats a été décrétée après que les autorités du pays eurent «perdu la trace de six camions transportant des armes».
Hier, deux membres présumés d'Al-Qaeda ont été tués et deux autres blessés dans une opération des autorités yéménites au nord de la capitale. Les autorités disent rechercher l'un des chefs d'Al-Qaeda, qui a réussi à échapper à l'attaque. Washington et Londres ont annoncé leur intention d'aider le Yémen à renforcer les capacités de ses unités antiterroristes.
Clinton hausse le ton
La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a indiqué hier que «l'instabilité au Yémen menace la stabilité régionale et même mondiale».
Elle a fait écho aux propos du premier ministre britannique, Gordon Brown, pour qui «le Yémen doit être désigné, comme la Somalie, comme l'une des zones que l'on doit non seulement surveiller mais où l'on doit faire plus», a-t-il déclaré dimanche.
En fait, précise le professeur Henry Habib, spécialiste du Moyen-Orient à l'Université Concordia, le Yémen est rongé par trois mouvements préoccupants: les séparatistes du Sud, les musulmans chiites du Nord, proches de l'Iran et ennemis de l'Arabie Saoudite, et Al-Qaeda, qui y a installé ses bases (voir autre texte).
Échec des pays arabes
«L'année 2010 s'annonce désastreuse au Moyen-Orient, observe le professeur. Il faut absolument une politique américaine beaucoup plus éclairée qu'elle ne l'a été. On va voir comment ils réagiront au Yémen. Ouvriront-ils un troisième front? Avec la possibilité d'en ouvrir un en Iran plus tard cette année?»
Les leaders mondiaux doivent s'attaquer aux problèmes de base au Moyen-Orient, insiste le professeur Habib: le conflit arabo-israélien et la situation en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. Le constat reflète aussi «l'échec des pays arabes dans la gestion de leur administration. Malheureusement, tous les pays arabes, sauf peut-être le Liban, sont des pays autocratiques. Ils ne répondent pas aux besoins de leur peuple»

YÉMEN
Nom officiel : République du Yémen
Capitale : Sanaa
Population: 23,8 millions (2009)
Chef d'État : Ali Abdallah Saleh
Chef du gouvernement: Ali Mohammed Mujawar
PIB réel par habitant : 1108$
Espérance de vie : 63,3 ans
Sources : CIA World Factbook, Bilan du Monde 2010