jeudi 31 décembre 2009

Jean Charest, 1er Président de la république du Québec?

Le Canada a décidé d'ignorer les demandes du Québec à Copenhague, il a eu l'effronterie de dicter à notre Premier ministre Jean Charest de se taire et de suivre la voix archaïque du Canada en environnement. Le danger pour les fédéralistes est que Monsieur Charest est un homme de conviction tout comme Jacques Parizeau l'était durant la révolution tranquille sous Jean Lesage. Monsieur Parizeau est devenu indépendantiste à cause des refus d'Ottawa face aux demandes du Québec à cette époque. Il ne serait pas surprenant que Jean Charest en vienne à conclure que le Québec est dans un impasse dans la confédération canadienne et que en tant que pays le Québec y trouverait plus son compte dans l'état des négociations internationales face à la montée de la mondialisation. Le Canada est depuis plusieurs années un obstacle au développement de nature économique du Québec avec d'autres pays, bref Monsieur Charest, "welcome in the bad club of separatist"


source; le Devoir,
L'affrontement a eu lieu
Lise Payette 18 décembre 2009 Québec
Je savais que ça allait arriver. La rencontre de Copenhague allait être une dure épreuve pour les convictions fédéralistes de Jean Charest. Il était évident qu'il allait se faire remettre à «sa» place par la délégation canadienne malgré son absolue certitude qu'il connaît mieux le dossier de l'environnement que tous ceux qui forment le gouvernement fédéral en ce moment. Il s'y intéresse depuis bien plus longtemps que tous ces affreux conservateurs de l'Ouest et, en plus, il sait mieux naviguer dans les eaux internationales que tous les ministres fédéraux réunis. Jean Charest n'avait pas tort de penser qu'il pourrait jouer un rôle important à Copenhague. Il partait gagnant. C'était ne pas connaître la fameuse stratégie de recul du gouvernement Harper, bien davantage au service des sables bitumineux de l'Alberta que de la population canadienne ou de la santé de la planète. Ottawa avait bien averti Jean Charest que le Canada, sur la scène internationale, allait parler d'une seule voix, toujours la même, celle du fédéral. M. Charest a dû se dire qu'une fois là-bas, il n'en ferait qu'à sa tête. C'est une habitude chez lui. Et ce qui devait arriver arriva. La collision entre la position du Québec et celle d'Ottawa a eu lieu. Bang! Un véritable face à face. Le ministre fédéral a rappelé le premier ministre du Québec à l'ordre. J'imagine que le fédéral l'a pris de haut, comme chaque fois qu'il y a une rencontre internationale, et que ses efforts ont tous porté sur le besoin absolu de museler le Québec pour qu'il reste dans le rang. Il ne faut surtout pas que le Québec pense qu'il a un rôle à jouer sur le plan international. Au cas où ça lui donnerait des idées... Nous, les citoyens, savons ce que les journaux nous racontent. Ce n'est en général que la pointe de l'iceberg. Le reste, les chicanes de coulisse, les accrochages dans des lieux clos, les rencontres d'urgence dans des coins privés, nous n'en saurons jamais rien. Les insultes, les gros mots, les colères et les défaites n'arriveront pas jusqu'à nous. Les dommages collatéraux peuvent être étonnants. Ils sont parfois déterminants dans les décisions à venir. Jean Charest, quant à lui, n'oubliera jamais Copenhague. Il aura très certainement des comptes à régler. Deux options au moins s'offrent à lui. La première option que je vois est dans le droit fil de sa carrière. Jean Charest a passé une partie de sa vie en politique fédérale. Son coeur est conservateur. Le fait qu'il soit devenu libéral n'est qu'un accident de parcours dû au fait que le Parti conservateur, dans ses déboires, ne lui offrait plus la possibilité de se réaliser, comme l'ambitieux qu'il était le souhaitait. Il pouvait rester chef du Parti conservateur à Ottawa, sans grand espoir de prendre bientôt le pouvoir, ou devenir chef du Parti libéral du Québec — désespérément à la recherche d'un chef et prêt à lui payer un supplément de 75 000 $ par année — avec l'espoir de remplacer le PQ, fatigué par ses luttes internes. Il est devenu Québécois, mais il n'est pas dit que ce choix est définitif et que ses ambitions ne visent pas davantage Ottawa que Québec. Il peut souhaiter devenir premier ministre du Canada. Plusieurs pensent qu'il s'y prépare. Il doit rire quand il voit Michael Ignatieff les deux pieds dans la même bottine, incapable de mettre un pied devant l'autre. Il doit rire aussi quand il voit Stephen Harper se couper de la population canadienne sur pratiquement chaque dossier qu'il aborde. Jean Charest est sûr qu'il ferait mieux que ces deux-là, pratiquement sans effort. Son rêve est là, à sa portée. En fait, peut-être a-t-il même l'embarras du choix. La surprise — c'est la deuxième option, mais elle est peu probable —, ce serait qu'il choisisse le Québec, totalement et exclusivement. Cela voudrait dire que l'expérience de Copenhague produit sur lui le même effet que sur pratiquement tous les Québécois, qui sont automatiquement englobés dans la délégation canadienne lors d'un événement international et qui sentent qu'on les brime dans leur identité, dans leur créativité, dans leur capacité à participer aux solutions autant qu'au questionnement des peuples qui se rassemblent. La frustration est immense de devoir nous taire alors qu'un ministre fédéral dit n'importe quoi en notre nom et qu'il nous refuse le droit à la parole. C'est dans ces moments-là qu'on a le goût de se lever et de dire haut et fort que le Québec ne pense pas comme Ottawa et qu'en fait, il n'a rien à voir avec Ottawa. C'est exactement ce que Jean Charest vient de vivre. Si le miracle de Copenhague avait vraiment lieu, Jean Charest nous reviendrait indépendantiste. Joyeux Noël, et que 2010 vous soit plus doux que 2009.

mardi 22 décembre 2009

mercredi 16 décembre 2009

La nouvelle terre pour l'an 2100!

Une nouvelle terre pour l'humanité, au fait, est-ce qu'elle mérite une nouvelle planète?
Source: Le Point.fr
DÉCOUVERTE
Vite une nouvelle Terre ! La maison brûle.
Par Frédéric Lewino
Photo: Vue d'artiste d'une exoplanète. NASA/JPL-Caltech

À l'heure où les Terriens semblent incapables de se mettre d'accord pour sauver leur planète, la revue Nature annonce la découverte d'une planète très semblable à la Terre ! Préparons nos bagages... GJ 1214b - c'est son triste nom - est seulement 2,7 fois plus grosse que la Terre, ce qui, à l'aune cosmique, n'est pas grand-chose. Elle serait composée aux trois quarts d'eau. Située dans la même HLM galactique que nous (la Voie lactée), quasiment sur le même palier (40 années-lumière de distance), cette GJ (employons ce diminutif) est la plus proche parente de notre planète, jamais trouvée jusqu'ici. C'est une découverte majeure. GJ a été repérée par le Canadien David Charbonneau de l'université d'Harvard grâce à son observatoire Mearth composé de huit mini-télescopes identiques à ceux utilisés par les amateurs ! Malgré tout, ils lui ont permis de détecter dans l'infrarouge d'infimes variations très régulières de la luminosité de l'étoile mère de GJ, preuve qu'une planète passait devant elle. C'est la méthode dite du transit. Très proche de son étoile - une naine M -, la planète accomplit son année en... 1,6 jour. C'est sa masse très faible qui fait dire à Charbonneau qu'elle est composée à 75 % d'eau (contre 0,06 % pour la Terre !) Le reste est de la silice et du fer. Plus fascinant : une partie de cette eau pourrait être sous forme liquide, car sa naine d'étoile est relativement froide. À peine la moitié de la température de notre Soleil. Du coup, la température de GJ oscille entre un peu moins de 300° C sur sa face éclairée et un peu plus de 100° C sur sa face cachée (comme la Lune avec la Terre, la planète ne tourne jamais le dos à sa naine). Quant à l'atmosphère dense, elle est composée d'hydrogène et d'hélium. De l'eau liquide et une température raisonnable, mais c'est tout ce que demande la vie pour s'épanouir ! Pourtant, Charbonneau coupe aussitôt court à toute spéculation : "L'atmosphère très dense empêche la lumière d'atteindre la surface de la planète. Si jamais il y a une vie, elle ne peut pas être chlorophyllienne. Elle serait donc très différente de celle que nous connaissons sur Terre." Depuis la découverte confirmée de la première exoplanète en 1992, on en connaît un peu plus de 400, mais la quasi-majorité sont des géantes gazeuses totalement inhospitalières. Avec de nouvelles méthodes de traque et des télescopes spatiaux au regard plus affûté, il faut s'attendre dans les mois à venir à une avalanche de découvertes de petites planètes telluriques (solides) similaires à la Terre. L'astronome Jean Schneider de l'Observatoire de Paris qui tient à jour la liste des exoplanètes est très optimiste. "Dorénavant, nous estimons que le tiers des étoiles possèdent des super-Terre. Dans moins de cinq ans, j'en suis sûr, on trouvera une vraie jumelle de notre planète." David Charbonneau partage entièrement cet avis. "Je compte bien multiplier les découvertes dans les mois qui viennent. Et, si l'analyse spectrale de l'atmosphère de l'une d'elles trouve de l'oxygène, alors la vie y sera probable, car des phénomènes purement géologiques ne pourraient pas expliquer cette présence." Dépêche-toi de trouver Charbonneau, car les chefs d'État réunis à Copenhague semblent incapables de prendre les mesures absolument nécessaires pour sauver notre planète !

lundi 7 décembre 2009

KRASH BOURSIER EN 2010 ET FAILLITE DES USA


selon un astronome, le printemps 2010 sera la fin du pouvoir américain sur les finances du monde entier. Les USA vont faire faillite et une crise sociale sans précédent vont en résulter.


Une crise financière sans précédent, krach boursier et récession - et/ou stagflation - vont être la résultante de cette grande dépression oppositionnelle Saturne-Uranus, le vent venant des USA pour se propager sur le monde, Asie et Europe inclus (Royaume-Unis, Espagne, France ...) , et ce dans l’orbe 2008-2010 (avec les conséquences redoutables en 2010).
Dans un premier temps, un "replâtrage" par des interventions diverses et la "croyance" des adeptes du découplage économique pourraient permettre, techniquement comme psychologiquement (la confiance), de limiter la crise - et la casse - mais en suivant les séquences des phases de l’opposition, entre 2008-2009-2010, les effets paraissent dévastateurs. Tendance baissière et "chute" des valeurs de "verticalité" (immobilier, et valeurs attachées, outre une partie de ce qui fait "l’organe" - centre et siège du pouvoir décisionnel- de la finance mondiale (grandes agences, banques, etc.) sans compter avec certaines industries de "pointes" comme l’automobile, le secteurs des technologies modernes, etc.).
Crise de la finance mondiale, des valeurs boursières, d’organismes de crédits. Crise de l’immobilier. Retombées sur la croissance mondiale. Fermeture d’industries et de commerces, d’agences.. Récession. Rigueur...
Bien entendu, les germes de cette crise contiennent aussi la solution. Et ici, je l’abandonne aux financiers, économistes et politiques, c’est leur boulot. Une chose est sure : les pratiques , les règles de la finance mondiale (bourse, crédit, monnaie de référence ?...) ne seront plus identiques après cette grande dépression. Par contre, il est assez clair que c’est le bon peuple qui, peu ou prou, va payer le passif de cette crise dont les livres d’histoire se souviendront.

mercredi 2 décembre 2009

Libre du pétrôle au Québec en 2030


source: Le Soleil
(Québec) Le Québec doit se libérer de sa dépendance au pétrole d'ici 2030. Voici l'immense défi que lance Équiterre aux Québécois pour bâtir une société plus prospère, plus équitable et plus verte pour les prochaines générations.
Dans un rapport extrêmement fouillé d'une soixantaine de pages publié mercredi, le groupe écologiste souligne que l'actuelle crise présente une occasion unique de changer nos pratiques pour assurer le développement durable de la province, tout en diminuant notre empreinte écologique.
Il interpelle particulièrement le gouvernement du Québec, qui est capable du meilleur comme du pire en cette matière.
Équiterre ne propose pas de réinventer la roue mais plutôt d'appliquer les solutions qui existent déjà dans plusieurs communautés, notamment dans les pays scandinaves et même ici au Canada, pour diminuer la consommation de pétrole. D'abord une meilleure planification urbaine (la fameuse densification), pour ensuite réduire les déplacements et favoriser les modes de transport plus écologiques.
Le tramway à Québec, par exemple? «Le rapport est très clair : ce genre de transport fait partie de la solution», souligne Hugo Séguin, coordonnateur, choix collectifs. Il s'agit d'un investissement, non d'une dépense, qui permet de dynamiser l'économie et «c'est gagnant pour l'environnement».
Équiterre préconise aussi l'efficacité énergétique, l'interdiction du chauffage au mazout dans toute nouvelle construction et des mesures pour favoriser l'achat local, en agriculture notamment. Une diminution de la consommation de pétrole a aussi l'avantage de s'attaquer à la principale source de gaz à effet de serre au Québec.
Pour un Québec libéré du pétrole en 2030 soutient que le contexte des grandes problématiques pétrolifères est encore mal compris ici. Pourtant, les Québécois sont de grands consommateurs de pétrole - 37,7 % de toute l'énergie consommée -, importé à des coûts de plus en plus élevés. Cela provoque une véritable hémorragie de capitaux, évaluée à 10,6 milliards $ par année.
Cette fuite de capitaux pourrait augmenter de façon substantielle puisqu'une majorité d'experts soutiennent que les réserves mondiales de pétrole, présentes et à venir, ne suffiront plus à la demande dans un avenir plus ou moins rapproché. Cela entraînera une augmentation considérable du prix, au delà du 100 $ le baril déjà prévu par les grandes agences pour 2015 (il a atteint 105 $ à l'été 2008). Conduire et se chauffer sera moins abordable : l'ère du pétrole bon marché est terminée.
Les auteurs sont tout de même confiants dans les capacités du Québec d'être à l'avant-garde de la nouvelle économie mondiale. «Le Québec a de nombreux outils pour relever ce défi à plusieurs visages. Il peut, entre autres, compter sur une population éduquée qui sait faire preuve d'imagination et d'innovation. Aussi, le Québec est riche d'un vaste territoire qui permet l'exploitation de divers types d'énergies renouvelables et faibles émettrices de GES.»
Le document est disponible au www.equiterre.org.