dimanche 2 mai 2010

20 ans après Meech les ptits n'enfants québécois ont encore peur de quitter crappy papy canada

20 ans apres l'échec du lac meech le québecois est encore un enfant pas capable de prendre son destin entre ces mains, la liberté lui fait peur, il est fort que derrière des vedettes à la mode, les Halack du hockey, les polémistes de la radio de Québec, les Lucien Bouchard vendeurs d'illusions, mais surtout il ne s'engage jamais à fond avant de dire oui, il doit avant tout le demander à pappy et mammy, ti-n'enfant oublige!!!

«L'appartenance à un peuple n'est pas en soi une fermeture au monde. Elle est l'une des nombreuses identifications concrètes de l'homme et, par suite, un des enracinements essentiels de sa liberté. Se dire homme tout court n'est jamais qu'un raccourci: l'homme enraciné concrètement dans sa liberté se situe de plain-pied dans l'universel ; l'aservi en est coupé.»

Le Canadien français et son double, Jean Bouthillette


Québec - le pays des tétines

sources Auteur: veritas -
Avez-vous déjà remarqué sur les trottoirs de Montréal, des grappes d'enfants tous attachés ensemble avec une longue laisse?

C’est classique. Les enfants dans les garderies sont promenés comme mémère sort ses six caniches : en laisse! Ce sont des enfants après tout! Les gardiennes savent ce qui est bon pour eux et en l’occurrence, la liberté, ce n’est pas bon du tout!

Et cela, les gouvernements du Québec l’ont compris depuis Duplessis. La liberté est nocive pour l’autorité d’un gouvernement. Et les deux ennemis jurés de cette fameuse liberté (chérie) sont les armes secrètes du gouvernement québécois et de ses antennes administratives comme législatives : la pauvreté et l’infantilisation.

Tout le monde sait que l’argent, c’est la liberté. Donc, au Québec, l’argent est retiré des poches des contribuables à grandes poignées avec le slogan : « vous êtes trop niaiseux pour savoir quoi en faire; nous on sait; nous ont est grand; le Gouvernement va s’occuper de vous, avec votre argent et vous n’avez pas le choix! ». Avant Duplessis, les Québécois étaient pauvres puisque l’Église était riche et toute puissante. Ils n’avaient aucune liberté. Aujourd’hui, après la Grande Noirceur, les Québécois sont toujours pauvres puisque les Gouvernements sont « riches », les syndicats sont « riches », les groupes de pression sont « riches », les tin’amis du pouvoir sont « riches » et tout puissants. Ils n’ont aucune liberté.

Tout le monde sait aussi que les enfants n’ont pas de liberté puisque ce sont des enfants. La liberté vient du discernement, le discernement vient de la maturité et la maturité vient de l’âge adulte (en général). Donc, pour éviter d’avoir à gérer des citoyens adultes, le Gouvern’maman du Québec s’est ingénié à les infantiliser. Et les enfants, on le sait, ne sont pas libres de faire ce qu’ils veulent!

On remarquera donc l’omniprésence des directives gouvernementales au Québec dans toutes les petites choses de la vie. Les CLSC sont des exemples flagrants d’antennes sociales fourre-tout où tous les petits bobos se règlent (après des heures d’attente). Des fonctionnaires payés à mêmes les poches des contribuables-enfants « vous êtes trop niaiseux pour savoir vous torcher, on va le faire pour vous! ». Vous êtes malades? Allez au CLSC le plus proche! Vous avez un problème de couple? Allez au CLSC! Vous avez un problème d’argent? Allez au CLSC! Vous ne savez pas à qui parler? Allez au CLSC! Vous avez envie d’un conseil? Allez au CLSC! Vous êtes dépressif? Allez au CLSC! Vous êtes une femme victime de violence conjugale (tenter le masculin pour cette phrase est passible ici des tribunaux sous accusation de révisionnisme)? Allez au CLSC! Votre chien à des puces? Allez au CLSC! Vous voulez un ami? Allez au CLSC! (…)

On remarquera également un peu partout des brochures estampillées « Gouvernement du Québec » pour tout un tas d’organismes d’aide, associations d’aide, fondations d’aide, syndicat d’aide, (…) sur des sujets qui ne nécessiteraient seulement qu’un coup de pied au cul le matin en se levant (en adulte) au lieu d’aller geindre à un guichet du Ministère combien « on est mal pris » et combien « c’est ben trop difficile pour nouzot! ».

Chez le médecin, ce n'est guère mieux. Le tin'enfant-payeur de taxes ne paie pas parce que sa santé appartient au gouvernement! D'ailleurs, le médecin ne lui expliquera jamais rien. Son bénéficiaire numéroté est considéré comme un enfant et les tin'enfants, ca n'a pas besoin d'explication sur ses bobos! Ainsi, les résultats de ses bilans sanguins, radios, analyses diverses ne lui seront jamais communiqués! Ils seront envoyés directement au médecin qui appelera le tin'enfant seulement s'il a un gros bobo! Et pas question pour le tin'enfant de réclamer quelque-chose pour sa santé! Elle ne lui appartient pas! C'est qu'un tin'enfant! C'est pas sa responsabilité!

Le Ministère de l'Education du Québec (un bien grand mot pour pas grand chose) considère même tellement les parents comme des tin'enfants que les bulletins de « notes » de leurs rejetons ne comportent pas de chiffres, juste des bonhommes sourire et des grosses lettres pour attardés!

Sur la route, la SAAQ s'occupe des tin'enfants grace au "no-fault" unique au Québec. Ici, le conducteur n'est jamais responsable des accidents qu'il provoque, même s'il est saoul, roule à tombeau ouvert ou massacre le code de la route. Le tin'enfant en voiture doit être protégé par le gouvern'maman! « hooo, le gros bobo avec la tuture! Viens voir maman... Grosse pépeine hein? On va arranger ca! L'Etat est là! »

Quant aux publicités télévisée ou radiophoniques, c'est tout aussi "12 ans d'age mental". Qu'elles soient de Bell ou de Petro-Canada (l'essence d'ici pour les tin'enfants d'ici), le message sucette est destiné à des enfants sans raisonnement et que l'on va atteindre par les gros gags bien débiles.

Et dans le genre grotesque, le Québec arrive presque en première ligne avec ses conflits d’intérêts scandaleux mais qu’on sait expliquer aux « tin’enfants payeu-d’taxe! »

On a ainsi la SAQ, société d’État qui vend de l’alcool dans tous ses points de vente, interdit la concurrence, mais en même temps fait des campagnes de prévention parce que les « tin’enfants » se tuent sur les routes en massacre et que les hommes enivrés battent leur femme en neige même en été.

On a aussi Loto-Québec, société d’État qui vend du jeu, des tickets de Loto et mets des machines à sous partout, mais en même temps, fait des campagnes de prévention parce que les « tin’enfants » deviennent accrocs au Jeu (pathologique) et dépensent tout l’argent de la famille.

On a la Loi-101 qui interdit par voie de justice aux québécois francophones de placer leurs enfants dans une école publique anglophone (cas unique dans une démocratie, sur Terre comme ailleurs dans l'Univers connu) pourtant financée par leurs impôts. Mais c'est que les tin'enfants-francophones mettraient tout leurs rejetons chez les anglos, genre Elvis-Gratton, et donc que le Gouvern'maman doit leur dire: « c'est pas bien Elvis! Je t'ai dis que je ne veux pas que tu ailles frayer avec les anglos! C'est in-ter-dit! C'est pour ton bien, t'es trop con pour comprendre! Maman a dit non, cécakiéca-picétoute! »

On a aussi le Bien-Être social destiné aux « tin’enfants » qui sont pas capables de subvenir à leurs propres besoin. Et le Québec compte le plus grand nombre d’assistés sociaux au pays (pardon, de tin’enfants!)

On a les garderies à 7$ qui permettent aux femmes de pouvoir procréer tout en ayant l’obligation de vite retourner sur le marché du travail pour payer les taxes. Le Gouvern’maman veuille au grain et aux tin’enfants que leurs tin’enfants de parents sont de toutes facons incapables d’élever comme « du monde! »

On a la DPJ, sorte de prison gouvernementale pour enfants aux parents incompétents (parce que tin’enfants su’l BS) qui s’occupe de remettre sur le droit chemin (tortueux de la souffrance, voir Voleurs D’enfance de Paul Arcand) des enfants arrachés à leurs familles.

On a les programmes gouvernementaux de lutte contre le tabagisme (sauf que les cigarettes se vendent partout), contre l’obésité (sauf que la malbouffe est partout), contre la violence faite aux femmes (alors que le féminisme fait des massacres), contre l’ivresse au volant (alors que l’alcool coule à flot), contre les accidents de la route (alors que les routes sont ravagées), contre le travail au noir (alors que les taxes sont éhontées), contre les délocalisations (alors que le syndicalisme s’étend comme la lèpre), etc. Des programmes d’infantilisation qui mettent les citoyens face à des contradictions déroutantes dont les causes et les remèdes ne lui appartiennent même pas! Le Gouvernement excelle dans l’art de dire : « regarde comme papa est fort! Il s’occupe de tout ca! Alors dort en paix tin’enfant! »

On a l’hyper-sexualisation de la société depuis la révolution sexuelle débridée qui a fait du Québec un bordel à ciel ouvert et qui fait aujourd’hui des jeunes filles des putes sans le savoir et des garçons, des prédateurs sexuels la bave aux lèvres devant tant de tentations. Et là, le Gouvern’maman aidé du Ministère de la Justice (sorte de Zorro sans cape ni cheval) interviennent avec leurs escouades anti-agresseur sexuels, anti-pédophiles et anti-pornographie, le tout relayé par une bande de journalistes et de groupes de femmes tétanisées de peur et qui remercient les grands seigneurs à la manière des tin’enfants.

On a le nivellement par le bas institutionnalisé qui, dans l’idée, vise à s’émouvoir devant le tin’enfant qui s’est fait un gros bobo et qu’on doit tous attendre et faire même semblant d’être très con pour par qu’il se mette à pleurer, le tin’enfant!

On a aussi le Gauchisme qui prône le « tout le monde il est ben fin, pis tout le monde il est pareil bon! » et tous les tin’enfants en ronde à se tenir par la main (genre, photo multiculturelle du MICC que la vraie vie déchiquette à dents acérées) pour chanter l’Internationale sur des airs cubains.

Et évidemment, tout un tas d’études universitaires et de tables de concertations financées à même les poches des tin’enfants-payeux-d’taxes pour étudier ces comportements infantiles de la population et que le Gouvernement doit contrôler.

Mais la meilleure, c’est les services gouvernementaux d’aides aux Entrepreneurs. Tout le monde sait qu’un entrepreneur, c’est justement quelqu’un qui n’en peut plus de se faire dire quoi faire par un patron et qui veut faire les choses de lui-même. Ce n’est ni un employé ni un fonctionnaire! En fait, il y a autant de différence entre un entrepreneur et un fonctionnaire québécois qu’entre la Voie Lactée et une bulle de savon.

Mais au Québec, pour les organismes d’État qui revendiquent le Droit de s’occuper des tin’enfants-entrepreneurs, c’est du pareil au même.

Alors, on verra éclore ici tout un ensemble d’organismes financés à même les poches des tin’enfants-citoyens, avec des prétendus experts, qui vont expliquer à l’entrepreneur (en herbe) comment utiliser un téléphone, à quoi sert une carte d’affaire, ce qu’Internet peut apporter à l’entreprise (…) L’entrepreneur sera également invité à des colloques et conférences où on lui expliquera comme parler, comme s’habiller, l’utilité d’une veste et d’un calepin, l’importance de la lèche et par où commencer, etc.

Bref, comment faire vivre tout un tas de parasites grassement payés par des fonds publics au lieu de directement donner à l’entrepreneur ce qu’il a le plus besoin : du fric! Parce que des conseils, l’entrepreneur s’en fiche! Il sait ce qu’il doit faire. Il sait ce qu’il a à faire. Il a les idées et les trippes pour cela! Il n’a pas besoin de se faire prendre par la main et de se la faire tenir pour aller pisser!

Mais lui donner de l’argent, c’est lui donner la liberté! Et cela, le gouvernement au Québec ne le veut pas.

La liberté, c’est pour lui-même et ses tin’amis. C’est pas pour les tin’enfants!

Bienvenu au Québec, le pays des tétines.

1 commentaire:

  1. Hein les enfants sortez et faitent le ménage avant d'avoir 40 ans, La liberté on ça fait pas donner on l'a prend!!!

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