dimanche 3 juin 2012

Capitaliste sauvage versus démocratie réinventée...

Démocratie réinventée, mais appuyé par quel moyen de gestion?
Le capitalisme est basé sur l'appât du gain en tout genre, que ce soit du matériel,  de l'argent ou du capital humain. Ce système est contre nature, tout est comptabilisé et déshumanisé. Quel système pourrait prendre la place du capitalisme comme moyen de gestion efficace pour nourrir 7 milliards d'humains sans adopter des mesures répressives?
La démocratie c'est l'exercice du contrôle des gouvernés sur les gouvernants Non pas une fois tous les cinq ans ni tous les ans, mais tous les jours." Que pourrait remplacer ou améliorer nos systèmes démocratiques? Le pouvoir de la richesse doit être réévalué, Il est scandaleux que des indices boursières décides de la vie ou de mort d'un village. Que la valeurs d'une monnaie nationale décide du prix du lait ou des loyers. Que sans travail, pas de logement, pas de nourriture, pas d'éducation et surtout aucun moyen de sans sortir. Pourquoi après un désastre naturel, le capital arrive à réparer les dommages pour que la société retourne au travaille et fonctionne à nouveau, alors que nos pauvres sont laissé à eux même. Les citoyens dans la pauvreté ont des âmes et consciences, il sont souvent victime d'un système qui bloque leurs ambitions.
Les prises de conscience liées au mouvement contre mondialisation peuvent être un moyen comme un autre de déboucher sur une révolution globale, concrète et durable. Pour l’instant, on observe peu de signes d’un désir de révolution en profondeur, mais tout peut évoluer très vite. Seulement, il ne faut pas avoir peur d’aller plus loin, de bousculer les idées reçues et les mythes. Il faut se dégager des luttes traditionnelles, sectorisées et fermées. Ce n’est pas facile, mais les humains sont pleins de ressources, pour le meilleur et pour le pire.

Il suffirait d’un rien pour que tout bascule et aille beaucoup plus loin que les événements de Mai 68.
Il suffirait que des gens montrent l’exemple et que d’autres aillent plus loin qu’eux.

Pour commencer, il suffirait que les réformistes se radicalisent et que les révolutionnaires renoncent à la violence.
Il suffirait que les humains en aient vraiment assez de s’exploiter et de détruire la Terre, qu’ils ouvrent les yeux quelques secondes sur l’horreur des systèmes actuels et sur la beauté du monde qu’ils pourraient mettre à la place.
Il suffirait d’un rien, d’un battement d’aile de papillon que vous laisseriez s’envoler dans vos coeurs.

En tout cas, le devoir des plus radicaux est, au minimum, de toujours maintenir des torches allumées, au cas ou l’incendie prenne.

Il suffirait d’un rien pour qu’un raz de marée de lucidité emporte tous les totalitarismes. Sans ses serviteurs, le totalitarisme retourne au néant.

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