Le “petit singe”, le “p’tit con”…
Publié dans cyberpresse par Mario Roy
C’est désespérant, la démocratie, je sais bien. Parce que les gens ne votent pas toujours comme il faut. Tenez, en France, par exemple. Lors de la présidentielle de mai 2007, les gens n’ont pas voulu obéir aux esprits éclairés qui, eux, savent ce qu’il faut faire et ne pas faire. De sorte qu’ils ont voté à hauteur de 53 % pour un “petit singe”. Pour un “p’tit con”. Bref, pour Nicolas Sarkozy. C’est le patriarche et virtuose de l’humour français, Guy Bedos, qui le rappelle avec pertinence (dans Le Devoir ).
Bedos se produit à la Place des arts, dans quelques jours, et ce sera sans doute excellent.
En plus, il a trouvé une solution, pour la démocratie. Il explique (à Radio-Canada) : “Il y a des permis de chasse, de pêche, de conduire. Pourquoi pas un permis de voter, avec un petit examen avant ? Les gens ne sont pas tous prêts à voter”.
C’est une grandiose idée.
Comme ça, on pourrait deviner dans quel sens les gens s’apprêtent à voter et interdire l’isoloir à ceux qui, visiblement, n’ont rien compris. (C’est une méthode qui a d’ailleurs été adoptée sous diverses formes dans quelques pays et qui a très bien fonctionné: on n’y voyait jamais, jamais, d’erreurs électorales.)
Ainsi, à la dernière présidentielle, on aurait pu écarter ceux qui ne prisaient pas Ségolène Royal et donc éviter l’entrée d’un “petit singe”, d’un “p’tit con”, à L’Élysée.
Ce serait ça, une vraie démocratie.
Je suis sûr qu’au Québec, plusieurs seront d’accord avec Guy Bedos.
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