mardi 3 février 2009

Il y a deux catégories de Terriens, ceux qui ont soif et faim et ceux qui ne manquent de rien.

C'est révoltant de réaliser à quel point nous sommes devenus dans les pays riches des Terriens de première classe tellement aveuglés que par nos petites vies de petits bourgeois, qui avons que comme exemple à démontrer pour nos enfants, qu'agir en surconsommateurs égoistes en société, à la maison, en conflit avec ces voisins, au travail pour une promotion, sur les routes pour sauver nerveusement quelques minutes inutile, de s'empifrer dans les buffets à volonter d'ou certains font un gaspillage honteux de nourriture. Au fait, désolé mais, nous sommes des petites personnes se croyant les nombril du monde centrés sur nous mêmes, sur nos petites misères individuelles ou collectives, soit au travail, à la maison, au chalet, chez les grands-parents "name it". Pendant ce temps là, le petit enfant africain sur la photo se demande s'il sera malade, mais il a soif, alors il boira cet eau contaminée....

Et sa mère trop occuper à essayer de sauver sa fille, oui sa fille, c'est une fille, pis faite moi pas le coup que c'est trop difficile je ne peux voir celà, alors son fils va boire cet eau et comme à la roulette Russe, j'ai peur de connaître la suite, car nous savons ce que réserve les prochaines années aux Terriens du tier-monde. Et nous passivement que fessons nous??? réveillons nous ouvrons les yeux, ALLO!!! y a t-il quelqu'un sur cette terre??? Oui des milliards de Terriens en santé et ingénieux avec un pouvoir, alors agissons!!!

Heureusement, il y a des sages comme ce savant Hubert Reeves qui essait malgrés tout de nous conscientiser, mais pour cela, vous devrez lire son texte très instructif, et alors soyez pas timide dans vos commentaires et vos propositions pour aider cette catégorie oublié d'humain

Texte de Hubert Reeves sur; http://www.canoe.qc.ca/

Tous les Terriens ne pensent pas à l'avenir de la même façon. Il y a ceux dont l'avenir risque de n'être qu'une question de jours tant ils ont faim. Il y a ceux qui peuvent échafauder des projets y compris pour leurs enfants.
Il y a ceux qui sont sans avenir car ils ont soif. Et quand l'eau est disponible, elle les tue. Plus de 1 700 morts et 30 000 personnes sont touchées par le cholera au Zimbabwe en six mois. Ceux qui se douchent quotidiennement mesurent-ils leur privilège actuel?
Alors que ceux qui sont obsédés par la recherche quotidienne de la nourriture n'ont pas le temps et ne sont pas en mesure de se préoccuper d'un futur, ceux qui peuvent penser au long terme ont une lourde responsabilité.
LA DÉFENSE DE L'OR BLEU
Ils en prennent conscience. Un exemple le prouve: la tenue d'une conférence euro-méditerranéenne sur l'eau, au niveau des ministres, le 22 décembre dernier en Jordanie.
33 pays d'Europe et du pourtour méditerranéen réunis pour une déclaration définissent les principes d'une future stratégie commune de gestion de l'eau dans leurs pays et y associant la société civile représentée par des associations.
Ce mode de gouvernance n'isolant plus les élus dans leur bulle de légitime représentativité est en train de se réaliser. Autant les Parlements sont indispensables, autant il est sage de faire s'exprimer et participer d'autres structures démocratiques. Les associations sont en première ligne, toujours très motivées et de plus en plus professionnelles.
À y regarder de près, ce besoin d'eau amène la sagesse dans les têtes. Il permet aux pays de dépasser ce qui les sépare, de se consacrer à la défense de l'or bleu, tellement vital. La Jordanie et Israël sont même parvenus à aborder ensemble un projet de canal qui relierait la Mer Rouge et la Mer Morte.
Jamais notre planète Terre n'a pris autant d'importance. Elle est devenue «un patrimoine menacé». En réalité, ce n'est pas elle qui l'est mais ses occupants. Bien sûr, nous avons besoin d'être rassurés, de ne pas céder à la peur de l'An Trois mille et cela même si les signaux sont au rouge. La peur ne résout rien. C'est d'ambition dont il faut se doter. Celle de faire passer les signaux au vert. Plus facile à dire qu'à faire. La liste des constats négatifs est longue et de plus les crises financière et économique se greffent sur la crise écologique.
EROSION DE LA BIODIVERSITÉ
Le dérèglement climatique lui-même a du mal à rester présent dans l'opinion quand localement un hiver froid survient. C'est que l'explication est à refaire. Quant à l'érosion de la biodiversité...
Peut-être bien qu'en défendant bec et ongles quelques espèces emblématiques (éléphants, baleines et autres mammifères, par exemple) nos associations n'ont pas été comprises de la société qu'elles voulaient toucher. Maintenant qu'elles élargissent leur communication à la défense des insectes pollinisateurs, ou des micro-organismes, bactéries du sol, par exemple, si indispensables aux récoltes fournissant l'alimentation humaine, même les citadins souvent très éloignés de la nature et pas trop au fait de son fonctionnement, peuvent réaliser combien la nature est précieuse.
La conclusion à tirer est peut-être que, pour défendre une espèce, il est nécessaire de les défendre toutes et cela sera profitable à l'humanité qui, de ce fait, voit que son intérêt est de défendre le vivant dans toute sa biodiversité.

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