vendredi 31 décembre 2010

De 10 à 20 cents Le litre de plus pour le gaz en 2011

Le baril de pétrole va atteindre bientôt 90 dollars US, cependant il ne faut pas rêver au baril à 70 dollars, car c'est fini. L'année 2011 sera charnière pour les consommateurs, les prix des matières premières vont augmenter au delà de 10%, le baril de pétrole à 100 dollars US avant l'été, le prix du riz, blé, café sera à la hausse causé par une pénurie des aliments de base. Le climat est sévère avec nos agriculteurs, plusieurs récoltes depuis une décennie ont été affectées, causant préjudices aux réserve mondiale des aliments de base.

L'augmentation de la population, des classes moyennes dans les pays émergeant crée une pression sur l'inflation des prix qui sont causés par une demande supérieure par ces nouveaux consommateurs de masse. Le cuivre et l'or n'ont jamais coûtés aussi chers que cette année, attendez de voir l'an prochain, la folie inflationniste va éclater et nous en seront tous des perdants. Seul les très riches vont profiter de cette période sur le court terme, par contre le pauvres et ceux de la classe moyenne vont s'appauvrir un peu plus. Le gouffre sans fond des dettes des pays riches ne sera rien de bon pour aider les gouvernements, afin qu'ils puissent intervenir pour limiter la révolte des citoyens. Espérons que je me trompe, sinon l'année 2011 sera le début d'une nouvelle révolution, mais pas tranquille cette fois, surtout pas étudiante comme en 1968, plutôt cinglante comme en 1789 à Paris.

Bonne-Année! 2011... les amis!!!


Source:web
Cher Pétrole en 2011
Vendredi, 03 Décembre 2010 12:56 Cours du baril Les analystes de la banque de France ont sonnés une "alerte jaune" au sein d'un rapport qui prévoit une hausse des prix du pétrole de près de 10 pour cent l'année prochaine (envisagée à 90 $ USD et plus) , faisant valoir la prévision d'une forte demande, des valeurs des devises faibles augmentant inexorablement le coût du pétrole.

L'année prochaine, l'indice (en pourcentage du pétrole dans le PIB mondial) devrait revenir aux niveaux de fin d'années 2007/début 2008, la charge de baril renvoie également à des niveaux inférieurs, comme ceux des années 1970 aux États-Unis .

La société générale pense qu'une hausse des prix du pétrole en 2011 pousserait la production mondiale de pétrole à un rendement similaire à celui rencontré lors des chocs pétroliers des années 70.

mardi 28 décembre 2010

Minuit moins cinq pour la planète!!!



Pourquoi La Corée du nord attaque le sud?


Il faudrait être très naif pour croire que seul les dirigeants de la Corée du nord sont derrière cette crise militaire et diplomatique. selon mon analyse, je crois que la Chine qui possède plusieurs milliards de dollars US dans ces coffres pour contrer la baise du dollars US, car les américains imprime trop de dollars. Elle veut servir un avertissement aux américains que la chute du dollars fait mal à la chine. Les chinois veulent vérifier la capacité des États-unis de supporter qu'un de leurs alliés soit la corée du sud, soit attaqué sans qu'elle réagisse pour défendre la suprématie américaine en asie. La Chine veut étendre son pouvoir économique sur le japon et la corée du sud, deux puissances technologiques. la chine cherche ainsi à créer des pont pour une alliance militaire telque l'OTAN en Asie incluant la Russie, démontrant aux japonais et coréens que seul la chine peut sauvegarder la paix en asie.

Pékin derrière l'attaque de la Corée du Nord
Attaque contre la Corée du Sud: une stratégie élaborée selon les analystes

http://www.lagrandeepoque.com/LGE/International/Attaque-c...

Les régimes chinois et nord-coréen cherchent à obtenir des concessions des Etats-Unis par le chantage

Après le bombardement de l'île de Yeonpyeong par la Corée du Nord, la communauté internationale a condamné la Corée du Nord de cette attaque téméraire ne répondant à aucune provocation, tandis que Pékin s'est dit simplement préoccupée par l'incident. Le fait de ne pas condamner l'attaque nord-coréenne fait partie de la stratégie de Pékin pour gagner un avantage sur les États-Unis, estiment les analystes.Le régime chinois cherche ainsi à forcer les États-Unis à la table des négociations, quand il lui sera demandé de faire des concessions en particulier sur les taux de change.

L’attaque meurtrière d'artillerie le 23 novembre durant 2 heures 10 minutes sur l’ile Yeonpyeong de Corée du Sud est la dernière d'une série de nombreuses provocations par la Corée du Nord. La Corée du Nord a tiré plus de 100 obus d'artillerie sur l'île sud-coréenne faisant quatre morts et une vingtaine de blessés. La plupart des 1.600 habitants de l'île ont été évacués dans des abris anti-bombes. Les militaires de Corée du Sud ont riposté environ 10 minutes après l'attaque initiale, et déployé des avions de combat et des obus d'artillerie en direction de la base nord-coréenne sur la côte ouest. Ce conflit frontalier est le plus grave entre les deux Corées depuis la fin de la guerre de Corée dans les années 1950.



La réponse du régime chinois

Hong Lei, porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré... Lire la suite: http://www.lagrandeepoque.com/LGE/International/Attaque-c...

vendredi 10 décembre 2010

Joyeuses fêtes pour nous tous les clowns

Et contribuons aveuglement à nos chers, trop chers$$$ gouvernements.

lundi 8 novembre 2010

La république du Plateau en 2012

Plateau Mont-Royal, 30 novembre 2012, les automobiles sont maintenant interdites sur le plateau depuis un mois car la promesse a été tenue par le nouveau premier ministre: ancien maire du plateau Bergeron du néo-parti de l'extrême centre gauche droite gauche anti-collusion entre voitures. Depuis la nationalisation de la pointe de pizza, afin de créer dix milles emplois, une brigade de livreurs à vélo a été créé ce matin au parc Lafontaine par Bergeron 1er. Ce projet expérimental qui se prénommera Bixi-pizza.qc.ca, le .ca a été ajouté à la fin du nom pour satisfaire les néo-anglo-proprio du plateau qui voyaient une tactique des séparatistes d'utiliser seulement le .qc au nom. Leur menace de porter plaînte selon la charte des droits des "néo-canadians" avait influencée le ministre de la condition des nom des projets sur la table du Québec inc. en devenir d'ajouter le .ca. Cette brigade livrera les pizza à la pointe ou entière et 24 heures sur 24. La communauté italienne a manifestée en face du parc se disant victime du vol d'une partie de leur culture. Une centrale de prise des commandes été créé par le sous-ministre de Bixi-Pizza.qc.ca, une idée qu'il avait depuis 2002 selon lui.

1er décembre 2012. Canal V-CTV-Global-TVA depuis leurs fusions par Québecor-Gesca annonce qu'une enquête d'un de leur journaliste pigiste scab, un dénommé Bernard Derome qui est retourné au travail après que le Tea Party "canadians" à retiré les pensions aux retraités de Radio-Canada en français en solidarité aux retraités du travail au noir qui n'ont pas de pension. Le journaliste en question accuse le sous-ministre, un ancien administrateur de l'UQAM de ne pas avoir eu l'idée de la centrale des commandes, mais de l'avoir volé à un ancien élève à la maîtrise en 2002 de L'UQAM, Monsieur Bergeron qui interviewé a adopté la tactique prénommé le charestisme, qui est de tout simplement nié les faits et attendre que les belles-mères du PQ poignade le chef de leurs parti et que le petit peuple oublit. Il est possible de vérifier ces faits sur le blog de l'élève: www.quebecoislibre.org au bas de la photo qui suit:


Source: http://www.quebecoislibre.org/021221-2.htm

CONTE

QUÉBEC, 2012:
PETIT CONTE LIBERTARIEN

par Jasmin Guénette


Mon nom est Luc Cyr et je suis un étudiant montréalais de 20 ans. Depuis l’élection de Parti patriotique populaire du Québec, le 16 mai 2012, plusieurs réformes sont en chantier dans le but « d’améliorer la qualité de vie » des citoyens de la Belle Province. Le mandat du P.P.P. est clair et il peut procéder aux réformes attendues par la population puisque les électeurs ont votés à 43% pour le « changement ».


17 octobre 2012

Aujourd’hui, le 17 octobre 2012, la nouvelle Loi sur l’alimentation au Québec est désormais en vigueur. En effet, le règlement 763726-0933 stipule, entre autres, que toute préparation et vente de pizza est dorénavant l’affaire du gouvernement. Ce qui veut dire qu’à partir de maintenant, lorsque j’ai ma fringale hebdomadaire de « pepperoni-fromage », je dois appeler le ministère des Affaires nutritives.

Comme j’avais l’habitude de me faire livrer ma pizza de chez Donatelli Pizzeria, je trouve le contexte plutôt difficile. Mais le gouvernement a sûrement de bonnes raisons de faire une telle loi. Il y a tellement de restaurateurs qui ne font pas de bonne pizza qu’il est normal que le gouvernement s’en charge. N’est-il pas sain de voir l’État nous venir en aide de la sorte? Malgré la lourdeur bureaucratique que dénoncent certains journalistes et universitaires, malgré le clientélisme politique qui caractérise notre système, je m’efforce de rester positif et de croire que cette fois-ci tout ira bien.

Alors, me voilà au téléphone à essayer de me faire livrer une bonne « pizz ». Surprise (sic)! Je tombe sur la boîte vocale du ministère: « Votre appel est important pour nous, veuillez demeurer en ligne pour conserver votre priorité... ». Quinze minutes plus tard, une voix monocorde me répond: « Centrale montréalaise de la pizza du gouvernement du Québec, bonjour! ». J’entame donc la conversation:
Moi: Bonjour, j’aimerais avoir une pizza s'il-vous-plaît.

Fonctionnaire: Avez-vous déjà commandé à cette station?

Moi: Non !?!?!

Fonctionnaire: Alors il vous faudra répondre à quelques questions avant de passer la commande.

Moi: Je suis quelque peu pressé, puis-je simplement commander?

Fonctionnaire: Non.

Moi: Pourquoi?

Fonctionnaire: Parce que, c’est le règlement.

Moi: Bon d’accord, quelles sont vos questions?

Fonctionnaire: Nom, prénom, adresse, état civil, numéro de permis de conduire ou numéro de preuve de citoyenneté et numéro d’assurance sociale, s'il-vous-plaît.

Moi: Est-ce que je dois répondre à toutes les questions?

Fonctionnaire: Oui.

Moi: Pourquoi?

Fonctionnaire: Parce que, c’est le règlement.

Moi: Cyr, Luc, 1212, Boulevard Renault, célibataire, lucc137263-09, 434-455-657.

Fonctionnaire: Très bien. Maintenant avez-vous un casier judiciaire et/ou avez-vous déjà eu une condamnation?

Moi: Non et non.

Fonctionnaire: Bon, quelle est votre commande?

Moi: Une petite pizza pepperoni-fromage, s'il-vous-plaît.

Fonctionnaire: D’accord, je transmets votre commande au répartiteur qui lui communiquera avec vous.
C’est alors que le fonctionnaire prit une bonne pause « bien méritée ». Quinze minutes plus tard, il prit son téléphone et appela le répartiteur régional. Le fonctionnaire, qui venait tout juste de prendre ma commande, discuta avec le répartiteur des enjeux départementaux de la « nouvelle approche de la haute direction sur les ressources disponibles ». Quelques minutes plus tard, le fonctionnaire révèle ma commande à son collègue. Le répartiteur mentionne qu’il serait surprenant que la pizzeria du boulevard Renault puisse préparer ma commande puisque qu’ils ont déjà fait 6 pizzas dans la dernière heure. Il décide donc de s’informer auprès du Bureau régional de la dispersion des tâches pour localiser une pizzeria en mesure de préparer ma pizza.

Au Bureau régional de la répartition des tâches, un conseiller en répartition prend l’appel: c’est une grosse soirée dit-il, « plus de 30 livraisons en seulement 3 heures dans le quartier Ahuntsic. Il serait important de préparer une résolution pour limiter le nombre d’appels. De cette façon, la clientèle des pizzerias du Québec serait bien mieux servie puisque la livraison serait plus rapide. » Le Bureau de la répartition tente donc de trouver une pizzeria qui n’est pas trop débordée pour préparer ladite pizza. Enfin, sur le boulevard Émile dans l’ouest de l’île de Montréal, un restaurent peut préparer mon repas. C’est alors que le répartiteur communique avec moi:
Répartiteur: Monsieur Cyr?

Moi: Oui.

Répartiteur: Vous avez bien commandé une pizza « pepperoni-fromage »?

Moi: Oui.

Répartiteur: Votre commande sera transmise au poste Pointe-Claire et pourra prendre jusqu'à 1 heure.

Moi: Pointe-Claire? Il n’y a rien de plus près??

Répartiteur: Non.

Moi: Ça fait déjà ½ heure que j’attends!?!

Répartiteur: Désolé monsieur, mais nous devons respecter les procédures, bonne soirée.
Suite à cette conversation, le répartiteur communique avec le bureau de Pointe-Claire pour lui indiquer qu’il avait reçu une commande pour une pizza. Après avoir pris ma commande, le directeur régional de la succursale de Pointe-Claire, ancien sous-sous-ministre des Affaires étudiantes, maintenant à l'emploi des Affaires nutritives, mentionne que son bureau ne pouvait pas desservir cette partie de l’île de Montréal en raison de la limite de carburant disponible pour chaque voiture de livraison. Il suggère à « mon » répartiteur la succursale de Pont-Viau, située à Laval, plus près de Ahuntsic que Pointe-Claire. Le problème est que, même le bureau de Pont-Viau ne peut, pour différentes raisons, préparer ma pizza.

« Après avoir pris ma commande, le directeur régional de la succursale de Pointe-Claire, ancien sous-sous-ministre des Affaires étudiantes, maintenant à l'emploi des Affaires nutritives, mentionne que son bureau ne pouvait pas desservir cette partie de l’île de Montréal en raison de la limite de carburant disponible pour chaque voiture de livraison. »


Déjà 45 minutes et personne n’a mis la main à la pâte. Le répartiteur décide donc d’appeler l’adjoint grade 2 de l’Office national du contrôle des définitions de tâche sur la pizza, les sous-marins et autres plats rapides pour la grande région métropolitaine et ses environs. Le but de ce coup de téléphone: trouver une solution à mon problème.

Mon répartiteur explique la situation: demande pour une livraison de pizza de la part de Cyr, Luc, # de client 087-23643, difficulté de trouver un restaurateur affilié prêt à faire le travail. L’adjoint grade 2 est découragé, non pas par l’inertie de son personnel, mais par la nature de ma commande: pourquoi encore une « pepperoni-fromage » alors que la campagne publicitaire de sensibilisation du gouvernement fait état des problèmes reliés à la consommation de pepperoni combiné au fromage râpé? D’ailleurs les producteurs de pepperoni doivent contribuer, via une surtaxe, à la caisse santé du programme du gouvernement. Il a été prouvé, par des études réalisées par la Coalition sur la santé et la consommation de pizza, que le mélange de boeuf-porc-épice que l’on retrouve dans les saucissons de pepperoni peut être dommageable pour la santé. Aujourd’hui, les emballages de ce produit sont réservés à 75% aux avertissements sur la santé réalisée conjointement par les Offices de la santé et de la nutrition du Québec.

L’adjoint grade 2 mentionne à mon répartiteur que deux solutions s’offrent à moi: soit que je change ma commande pour une pizza végétarienne, recommandée par le gouvernement, soit que je me fasse livrer du poulet. Le répartiteur me rappelle donc 15 minutes plus tard:
Répartiteur: Monsieur Cyr?

Moi: Oui.

Répartiteur: Il vous sera impossible d’obtenir ce que vous désirez. Vous devez changer votre choix de repas.

Moi: Mais pourquoi???

Répartiteur: Pour des raisons logistico-sanitairo-locales.

Moi: De quoi!!!

Répartiteur: Logistico-sanitairo-locales.

Moi: Que dois-je faire???

Répartiteur: Vous pouvez soit demander une pizza végétarienne, soit du poulet.

Moi: Pas de « pepperoni-fromage ».

Répartiteur: Impossible.

Moi: Pourquoi?

Répartiteur: Pour des raisons logistico-sanitairo-locales.

Moi: Bon d’accord, je vais prendre une pizza végétarienne.

Répartiteur: Vous devez passer votre commande à la Centrale montréalaise de la pizza du Québec.

Moi: Pourquoi n’avisez-vous pas personnellement les gens concernés puisque vous ne pouvez pas me préparer ma commande?

Répartiteur: Toutes les commandes doivent passer par le bureau central, c’est la loi. Bonne soirée monsieur.
À ce moment je commence vraiment à m’impatienter. Que dois-je faire? Renoncer à ma fringale, changer pour du poulet, me faire cuire un Kraft Dinner? Je décide de rappeler, me disant que de toute façon « le pire est fait ». Je prends donc le téléphone pour obtenir une pizza végétarienne: « Centrale montréalaise de la pizza du gouvernement du Québec, bonjour! », me répond la même voix monocorde:
Moi: Bonjour monsieur, j’ai téléphoné un peu plus tôt pour une pizza « pepperoni-fromage ». Mais pour des raisons que je ne comprends pas, je dois changer ma commande. Alors je vais prendre une végétarienne, s'il-vous-plaît.

Fonctionnaire: Nom, prénom.

Moi: Cyr, Luc

Fonctionnaire: Un instant je vous prie.
Une petite musique d’ascenseur entrecoupée de slogans du ministère des Affaires nutritives se fait entendre au téléphone. L’un de ces messages concerne l’habitude alimentaire de plusieurs personnes qui combinent dans la même assiette pomme de terre et riz. Selon le ministère, cette pratique est mortelle et coûte à l’État plus de 5 milliards en frais de soin de santé. Un projet de loi est en commission pré-parlementaire et vise l’étude d’une réforme susceptible de rendre illégale la vente simultanément dans la même assiette des pommes de terre et du riz. Près de 10 minutes plus tard le fonctionnaire reprend du service:
Fonctionnaire: Votre numéro de commande est le 12-244.

Moi: Combien de temps cela va-t-il prendre?

Fonctionnaire: Environ 50 minutes.
Deux heures après mon premier appel, un livreur sonne à ma porte. Enfin une bonne nouvelle, une pizza bien chaude me fera plaisir. Le livreur est sympathique et timide à la fois. Il me remet la boîte et me demande si mon numéro de commande est bien le 12-224. Je lui réponds que mon numéro de commande est le 12-244. Il semble confus et désorganisé, même si j’ai dans les mains une boîte qui contient une pizza végétarienne. Je lui explique gentiment toutes les étapes de ma démarche et le supplie de me laisser cette pizza. Son regard est distant, il ne sait visiblement pas quoi faire. Il me mentionne qu’il ne peut me laisser cette pizza en raison du rapport de livraison qu’il doit rédiger à la fin de son quart de travail.

Il retourne à sa voiture et compose en circuit fermé un numéro d’urgence qui lui permet de discuter avec un contremaître. Son contremaître est aussi confus que lui. Ils devront se tourner vers l’Agence métropolitaine de surveillance des postes de livraison. Cette agence à été mise sur pied suivant le conseil émis par les dirigeants du ministère de la Réglementation. Les membres de l’agence ont un pouvoir discrétionnaire quand des conflits émergent entre les clients et le Service national de livraison. Quand un conflit est rapporté, un comité d’experts-conseil est formé pour étudier la question en litige. Sauf que, comme l’explique gentiment mon petit livreur, ce comité n’est formé que le lendemain de l’appel, ce qui fait que je n’aurai pas, quoiqu’il arrive, ma pizza ce soir.

Comme je décide de porter plainte, un comité d’experts-conseil est formé pour étudier ma cause. Mon numéro de cause est le 454576-9083-DV. Ma plainte stipule que je n’ai reçu ni ce que je voulais recevoir à l’origine, ni ce que j’ai demandé comme produit de remplacement. Le fonctionnaire qui m’a répondu pour la commande, le répartiteur, le directeur de la succursale de Pointe-Claire, l’adjoint grade 2, le livreur et son contremaître sont retenus par le comité d’experts pour tenter d’élucider le conflit qui m’oppose au ministère des Affaires nutritives. Pour procéder, je dois fournir plusieurs documents: ma preuve de citoyenneté, mon numéro d’assurance sociale, le contrat de location de mon logement, mon attestation scolaire, mes quatre derniers relevés de salaire ou mes quatre derniers relevés reçus du ministère de la Sécurité du revenu et le numéro de client que j’ai obtenu par téléphone.

25 novembre 2012

Le lendemain de cette histoire, j’ai eu une rencontre avec le comité d’experts-conseil pour donner ma version de ce qui s’était passé le 17 octobre 2012. Comme plusieurs intervenants étaient convoqués par le comité, celui-ci n’a pu respecter la règle de l’audition complète à l’intérieur d’un délai de 24 heures. Dans un cas comme celui-là, le comité d’experts-conseil de la région de Montréal doit faire appel au Bureau régional sud-ouest de l’enquête sur les causes alimentaires et demander une audition particulière pour que ce dernier puisse connaître les raisons du délai. Quand le Bureau régional sud-ouest termine ses auditions, il fait ses recommandations au Conseil supérieur de la plainte. Le Conseil supérieur de la plainte étudie le cas et fait des recommandations pour accélérer les procédures. Quand le comité d’experts reçoit les recommandations, il met en branle une nouvelle session pour entendre la plainte et les gens du gouvernement qui y sont impliqués.

Cinq semaines plus tard, me revoilà devant le comité d’experts-conseil et prêt à répondre aux questions. Comme d’habitude je dois décliner mon nom, ma situation civile et présenter les papiers nécessaires à l’audition. Les questions concernent le temps d’attente, les produits choisis et mes commentaires vis-à-vis le service le soir du 17 octobre. Comme il fallait s’y attendre, le comité d’experts-conseil, après avoir écouté les membres du gouvernement, explique que mon cas ne mérite pas réparation puisque tous les gens impliqués ont fait de leur mieux. Selon eux, je devrais, soit changer mes habitudes alimentaires ou encore retrouver des heures de livraison considérées comme normales par le ministère des Affaires nutritives.

Je me fais à l’idée que les pizzas de Donnateli que j’aimais tellement ne sont plus disponibles. Je décide donc de me faire des pizzas maison lorsque l’envie se faire sentir. Pour fêter ma défaite, j’invite des copains à la maison et je décide de leurs préparer une bonne « pizz » maison. Tous sont ravis du repas et la soirée est des plus agréables.

19 février 2013

Depuis quelques temps, j’ai l’habitude de me faire des pizzas. Mes amis le savent et m’appellent pour des conseils de cuissons et même pour en préparer lors de soirées spéciales. Mais voilà que depuis deux semaines, des choses étranges se produisent. En effet, des amis de mes amis me téléphonent pour que je leur prépare des pizzas. Ce que je fais avec plaisir. Le prix est raisonnable, seulement 15 $ contrairement aux 36 $ exigés par le ministère des Affaires nutritives. Mais tout cela est illégal. Je suis passible de plusieurs années de pénitencier si je me fais prendre. D’ailleurs, les journaux font souvent état des prises que les agents de la protection du citoyen font dans ce domaine. Les agents de protection sont des fonctionnaires armés qui agissent sous les ordres du ministère de la Protection du citoyen. Le ministère des Affaires nutritives possède aussi son agence de sécurité. Le mandat des agents du ministère des Affaires nutritives est de s’assurer que les restaurants non autorisés par l’État ne puissent faire de la livraison clandestine.

Je suis un type plutôt discret et calme, tout le contraire d’un hors-la-loi. Mais, tout comme lors de l’emprisonnement des fumeurs de cigarette qui a eu lieu en juin 2006 dans ce que le gouvernement de l’époque appelait « la lutte pour la stabilité sanitaire », je ne crois pas que l'État a le droit d’intervenir pour me faire la leçon sur mes choix de vie, ni sur les pizzas que je consomme. Depuis le 1er novembre 2012, les pizzas « pepperoni-fromage » sont interdites à toute consommation. La campagne de sensibilisation du gouvernement a réussi à convaincre la population des méfaits de cette recette. Aujourd’hui, le pepperoni se vend 16 $ le saucisson de 100 grammes, soit trois fois le prix de vente d’il y a un an. Sur ce 16 $, le gouvernement en perçoit 12 $. Pour moi cette situation est une aberration, mais peu de gens m’écoutent.

Nous sommes samedi le 19 février 2013. Il est présentement 17h15 et je prépare trois pizzas pour une fête en l’honneur d’un certain Patrick que je ne connais pas. Il a reçu mon numéro de téléphone, dit-il, à l’université que je fréquente. Comme la cuisson va de bon train, je relaxe sur mon sofa quand soudain une demi-douzaine de policiers entrent chez moi comme une bande de loups enragés. « Monsieur Cyr, vous êtes en état d’arrestation pour fabrication et vente illégale de pizza. Mon nom est Bernier, Patrick Bernier. Vous pouvez garder le silence mais tout ce que vous direz peut être et sera retenu contre vous. Et vous pouvez vous fier sur moi – pour les cinq prochaines années, vous allez pouvoir réfléchir à votre geste dans un centre de détention de notre belle province. »

mardi 28 septembre 2010

Les USA, puissant militairement dans le monde, mais impuissant contre la tiers-mondialisation de ces citoyens


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/ff/US_military_bases_in_the_world.svg

Déploiements mondiaux des forces américaines.

Les forces de l'armée des États-Unis sont situés dans près de 130 pays dans le monde entier, il y sont pour maintenir un pouvoir dissuasif et pour effectuer diverses tâches d'opérations de combat, maintien de la paix, de formation de militaires étrangers. Certains de ces déploiements existent depuis près de 50 ans, comme au Japon, en Allemagne,en Corée du Sud, tandis que les déploiements d'autres secteurs ont des origines plus récentes, telques l'occupation d'Irak et d'Afghanistan.

Il y a quelques 250.000 soldats, marins, aviateurs, marins, gardes-côtes déployées à l'appui de combat, maintien de la paix, et pour les opérations de dissuasion. Ce chiffre n'inclut pas les forces normalement présentes en Allemagne, en Italie, le Royaume-Uni, la Corée du sud ou au Japon. Ces endroits sert parfois de bases de départ pour le support aux opérations de combat. En outre, des périodes de service dans ces endroits sont de routine et ne sont pas considérées comme difficiles. Si l'on inclut ces forces, le nombre de troupes déployées à travers le monde serait d'environ 350.000.

L'armée américaine est composé de 1,400 000 soldat au total, alors que plus d'un million de troupe sont aux États-Unis. C'est important pour cette puissance de garder des troupes en grand nombre, car l'équilibre vis à vis la sécurité intérieure est maintenant menacé par la tiers-mondialisation d'une partie de sa population depuis quelques années. Une chance pour les plus nanties et riches de ce pays, car de plus en plus de grogne est observé venant de la part de la classe moyenne qui devienne plus pauvre et sans compter les vrais pauvres qui eux vivre de plus en plus comme au tiers-monde. L'empire Romain a souvent eu durant son existence à garder plusieurs légions à Rome, lorsque la population devenait sous le seuil de pauvreté. Comme Rome, les USA devront décider s'ils cessent de s'endetter pour un pouvoir militaire sur un empire de plus en plus fragile. Afin de survivre comme puissance, les États-Unis devront revenir aux vrais valeurs de leur constitution, le citoyen avant tout, sinon il vont s'éteindre. Rome à attendu et elle est morte, l'URSS à attendu et elle est morte et les USA; Vont-ils attendent?

lundi 23 août 2010

L'océan Arctique libre de glace


Source: Radio Taïga par Batiste Foisy
Le Passage du Nord-Ouest libéré
Le Passage du Nord-Ouest est libre de glace. Des images satellitaires prises le 10 août montrent que l’hémisphère ouest de banquise arctique est présentement fondu au-delà du 75e parallèle.

Un couloir maritime est dégagé depuis le détroit de Lancaster jusqu’à l’ouest de l’île de Banks, permettant un transit Europe-Asie via les eaux polaires canadiennes.

L’étendue des glaces arctiques devrait passer d’ici quelques jours sous la barre des 4millions de kilomètres carrés, soit un millions de moins que le minimum moyen atteint durant la seconde moitié du 20e siècle. Et ça ne s’arrête pas là : la glace devrait continuer de fondre pendant encore au moins un mois.

Durant l’année record 2007, la glace arctique était passée sous la barre des 3 millions de kilomètres carrés. La marque historique pourrait être atteinte à nouveau cette année

Selon la NASA, les six premiers mois de l’année 2010 détiennent le record de chaleur depuis cent trente ans.

mardi 3 août 2010

Le rythme du toujours tous plus vite a tué la démocratie



L'essai de Jean Louis Servant Schreiber se termine par; «Pour prendre conscience que l'on est myope, il faut utiliser ses neurones.» Oui l'idée est possible, mais utopique, car selon moi le vrai problème face à l'obsession du court terme est qu'aujourd'hui le pouvoir de l'argent ou tous veulent aller plus vite et toujours gagner plus d'argent. La réussite est beaucoup trop basé sur la richesse monétaire plutôt que sur les acquis intellectuels. L'argent endort notre conscience collective et nous rend de plus en plus aveugle face aux réels défis collectifs pour atteindre un futur positif en société.

Source: Le devoir 03 Juillet 2010
Un penseur s'élève contre l'obsession du court terme
Une pandémie qui empêche de «voir plus loin que le bout de nos chaussures», dit Jean-Louis Servan-Schreiber
Fabien Deglise 3 août 2010 Actualités en société

Jean-Louis Servan-Schreiber
La vitesse peut tuer et pas seulement sur les routes: le culte de la rapidité qui ne cesse de faire vibrer nos sociétés serait en effet loin d'apporter la liberté et l'efficacité que les chantres de la modernité aiment louanger.

Que non! Avec un iPad ou un BlackBerry en main, notre maladive quête du ici maintenant, conjuguée à plus vive allure que la veille, serait plutôt en train de menacer le bon fonctionnement de nos économies, de nos démocraties et même de nos vies de couple, rien de moins, prétend l'essayiste français Jean-Louis Servan-Schreiber.

Comment? En forçant aujourd'hui l'humanité à composer avec «une pandémie de court-termisme» qui empêche dramatiquement de «voir plus loin que le bout de nos chaussures», dit-il. Et l'homme, qui vient de signer un essai percutant intitulé Trop Vite! (Albin Michel), appelle dans la foulée à une prise de conscience rapide de ce fléau, histoire d'éviter un écrasement collectif contre le mur du temps.

«Nous vivons dans une instantanéité planétaire», a indiqué au Devoir le journaliste et ex-patron de presse connu pour avoir fondé les magazines L'Expansion ou Psychologies et avoir donné un second souffle à L'Express. «Or, sous l'effet de l'accélération du mode de communication entre les humains, aujourd'hui le présent est devenu plus dense, plus envahissant, réduisant du même coup notre disponibilité intellectuelle pour réfléchir à l'avenir. Collectivement, notre vue à long terme s'est complètement atrophiée et, pris dans ce mouvement, nous semblons même incapables d'en mesurer les conséquences sur nos vies.»

Ce serait la faute au téléphone cellulaire, à la tablette numérique, à l'Internet sans fil et sans frontières, entre autres, mais également à des microprocesseurs toujours plus puissants qui permettent aujourd'hui à des ordinateurs en réseau de se parler en moins de temps qu'il n'en faut désormais à leur concepteur — les êtres humains — pour comprendre ce qui se passe. Et ce, avec une conséquence grave, selon le penseur joint à son domicile parisien au début de l'été: à toujours vouloir aller trop vite, on finit par devenir prisonnier du présent.

«L'accélération des rapports qui s'est accentuée depuis le début du XXIe siècle a entraîné un rétrécissement du futur et du passé, dit-il pour définir sa notion de court-termisme. Nous sommes désormais enfermés dans notre présent avec comme ligne d'horizon pour envisager la suite des choses rien de plus que le bout de nos chaussures».

Un bolide à vive allure

L'analogie automobile permet alors de mesurer l'ampleur du phénomène, avec des frissons dans le dos. «La société où nous passerons le reste de notre vie est devenue un bolide [lancé la nuit à vive allure] et dont la portée des phares diminuerait en proportion de son accélération», écrit M. Servan-Schreiber, en ajoutant: «Quel passager d'un tel engin ne demanderait à en descendre?»

Le trop vite est en train de devenir très menaçant. Les rapports humains, devenus jetables sous l'effet du rétrécissement du temps et des possibles qu'il fait miroiter, en donneraient une belle preuve. Mais il y a plus: les institutions démocratiques traditionnelles aussi seraient touchées par cette dictature, croit l'auteur au terme d'une enquête lente sur le court-termisme qu'il a pris 18 mois à réaliser.

C'est que dans des sociétés devenues hyperinformées et réactives sous l'effet de la vitesse, ces institutions semblent désormais inadaptées à résoudre les problèmes de fond, estime-t-il, se contentant plutôt de gérer le menu fretin du jour dans une logique purement électoraliste. «Un responsable politique ne peut plus envisager une action à long terme. Avec l'électorat toujours sur les talons, il n'a plus le temps de réfléchir. De manière insidieuse, cela va réduire alors la capacité de ces institutions à résoudre les gros problèmes.»

Le paradoxe de l'inefficacité

Cette impasse du présent et son paradoxe, des strates de l'activité humaine devenues totalement inefficaces par des promesses de vitesse et d'efficacité, n'a pas épargné l'univers de la finance et des affaires. Dans ce monde où les prises de décision répondent à des impératifs trimestriels, la vision à long terme est bloquée dans ce cadre temporel qui peut inciter à la manipulation de chiffres et qui n'est pas étranger, selon lui, à la crise économique de cette fin de décennie.

«Dans ce domaine, comme dans celui de l'environnement, pour sortir de la zone de danger il faudrait des réformes en profondeur, réformes que le court-termisme nous empêche d'imaginer, dit-il. Ainsi, la bombe financière et la bombe environnementale vont donc continuer à se promener sans que l'on puisse s'en protéger.»

La vision d'avenir est pessimiste, mais elle ne désole pas pour autant M. Servan-Schreiber, qui aime se présenter comme un «optimiste de nature». «Je crois profondément à la survie de l'espèce, dit-il. Mais je crois aussi qu'actuellement, la solution pour affronter le court-termisme n'est pas de se soustraire d'un système qui va trop vite pour cultiver son jardin. Il ne faut pas être passéiste et vivre avec son temps.»

La voiture va trop vite et en descendre en serait donc devenu dangereux. Alors? «Il faut agir sur une base personnelle, ajoute-t-il, en essayant de compenser le manque de réflexion collective en s'imposant de réfléchir mieux, de vivre en conscience et en s'imprégnant de l'urgence de réagir face à la dictature de la vitesse et son corollaire: la construction d'un monde sur le court terme». Il marque une pause. «Pour prendre conscience que l'on est myope, il faut utiliser ses neurones.»

mercredi 28 juillet 2010

Montreal / Oka en vélo



Demain je part tôt pour la plage d'Oka en vélo du plateau à Montreal, 40 km aller et 40 au retour, bonne journée en perspective. Je vous donnerez mon avis sur cette excussion plus tard, alors à bientôt sur cette tribune.

jeudi 1 juillet 2010

La fête des 9 provinces du Canada

Le drapeau du Québec serait en berne si je serai Premier Ministre du Québec, mais avec John Lobbyist en chef Charest pas de chance pour les québécois bafoués par deux fois par le ROC "Rest of Canada"

En 1982 avec le rapatriement de la "constitution of Canada " et en 1990 avec le refu de l'accord du Lac Meech.

Jamais deux sans trois,
la Loi sur la clarté de 2000 intégré à la constitution est l'autre claque que les passifs du Québec ont reçu et comme une conjointe ou conjoint maltraité, le Québec a oublié à part quelques 40 % de souverainistes.

Les autres, les 60% d'illettrés politiques ont rapidement oublié, du moins ceux qui s'en ont rendu compte.

Maintenant, nous avons les effets du muticuturalisme "of Canada", nos nouveaux canadiens, québécois d'outre frontière, ceux qui ont et vont voter majoritairement non au prochain référendum en deux milles quelques chose comme un grand peuple. Nous allons laisser à tous et chacun venir de partout dans le monde nous dicter ce que nous devrions être et leurs accommoder en guise de remerciement pour notre extinction comme peuplade d'Amérique du nord.

Mon âme de québécois est en berne, à vous regarder agir québécois, j'ai de plus en plus honte et d'en être un!



Loi constitutionnelle de 1982.

Cette loi était un Acte du Parlement du Canada demandant une pleine indépendance politique envers le Royaume-Uni. Cet accord fut signé sans l'accord d'une des provinces fondatrices du pays et seul territoire officiellement francophone du Canada : le Québec (voir la Nuit des Longs Couteaux (Québec)). La Partie V de cette loi créa une procédure d'amendement constitutionnel qui ne nécessitait pas un vote du Parlement britannique. De plus, la Partie I de cette loi forme la Charte canadienne des droits et libertés qui définit les droits et libertés civiques de chaque citoyen canadien, tel que la liberté de conscience et de religion, d'expression, le droit de circulation, etc. La Partie II consacre les droits des peuples autochtones du Canada.

L'accord du lac Meech

Il était un projet de réforme constitutionnelle au Canada visant à convaincre le Québec de signer la Loi constitutionnelle de 1982. L'accord, conclu entre les provinces et le gouvernement fédéral en 1987, comprenait cinq modifications constitutionnelles visant à répondre aux demandes du Québec. Les modifications exigeaient la ratification unanime des 11 gouvernements du Canada (10 provinces et le fédéral) dans un délai de 3 ans (1987-1990) pour entrer en vigueur. Toutes les provinces signèrent l'accord, mais deux assemblées législatives ne ratifièrent pas la modification avant l'échéance du délai.

Loi sur la clarté référendaire",
est une loi fédérale qui prévoit les modalités en cas de sécession de l'une de ses provinces. Elle vise particulièrement le Québec[2].

La loi est née de l'initiative du député Stéphane Dion du Parti libéral du Canada.

Elle impose une procédure à la formulation d'une question référendaire dite claire, lorsqu'elle porte sur la sécession de l'une des provinces canadiennes. Elle indique également les facteurs qualitatifs à considérer afin de savoir si les votes référendaires représentent une majorité claire. En vertu de cette loi, une question référendaire claire et une majorité claire constituent des conditions sine qua non afin que le Canada accepte de négocier bilatéralement les modalités de sécession de l'une de ses provinces.

C'est l'arrêt du 20 août 1998, de la Cour suprême du Canada, intitulé Renvoi relatif à la sécession du Québec, [1998] 2 R.C.S. 217[3] qui a servi d'inspiration au contenu de cette loi. Cet arrêt n'est pas issu d'un litige à proprement parler, mais découle d'un avis consultatif demandé par le gouverneur général en conseil, suite aux résultats excessivement serrés du Référendum de 1995 au Québec. Ainsi, la Loi sur la clarté référendaire et cet arrêt de la Cour suprême du Canada devraient être lus conjointement, car ce dernier examine exhaustivement les aspects constitutionnels d'une sécession. Cette dernière remarque devrait s'appliquer mutatis mutandis à la section suivante du présent texte.



mercredi 30 juin 2010

Le nombrilisme "Me Myself and I" Vive le Quebec...What?

Il est toujours étonnant de constater comment la wallmardisation du Québec sert la cause des fervents serveurs du Canada; du Tous pour un et un pour tous! ou du Québec pour tous et tous sur le dos du Québec! ou "Me myself and I and What does Quebec want?

Bien que peut de la jeune génération ne s'implique dans la cause pour devenir maître chez nous un jour au Québec, il profite de cette journée de fête nationale pour ce défouler comme des ptits n'enfants sans se poser de question "about that, What do we want me myself and all that peaple around me myself and I on that plaine d'Abraham?
et comme de coutume d'ici 20 ans lorsque À Québec certains commerçant les serviront in english, le me myself and I pourra toujours réponde par notre devise du Québec; Ben coudonc!

Le texte de cette jeune québécoise ci-dessous me laisse perplexe, il serait dommage que nos élites de notre jeune génération nous quitte par manque de courage de nos valeureux "Me myself and...Qui donc???


Source: Le Devoir

Lettres - Québec, je ne t'aime plus
Noémie Ribaut -
Le 25 juin 2010 26 juin 2010

Actualités en société

Le peuple québécois est mort. Je suis rentrée au Québec le 23 juin après une année passée dans un pays européen (je ne le nomme pas pour plus de neutralité. De toute façon, ma réflexion se penche sur le Québec et non pas sur l'étranger. Je ne veux pas faire de comparaison).

Après d'heureuses retrouvailles avec ma famille, je me suis dirigée vers le centre-ville de Québec afin d'y célébrer la Saint-Jean-Baptiste en compagnie de mes amis fraîchement retrouvés.

Quelle déception! Traitez-moi de rabat-joie, de «casseuse de party» ou de coincée si vous voulez, mais l'ambiance sur les plaines d'Abraham était des plus glauque. Chacun sa bière, chacun son joint... on se défonce la gueule en solo, on ne se rassemble pas (ou plus?) pour célébrer notre culture, parler d'indépendance ou refaire le monde. On se rassemble pour écouter de la musique pop, raconter des blagues sales et boire jusqu'à perdre toute dignité dans un lieu déresponsabilisant.

J'ai 21 ans et aime beaucoup faire la fête, c'est indéniable. Mais errer toute la nuit en marchant sur des milliers de bouteilles vides à entendre et voir des trucs ridicules, non merci.

J'ai eu l'idée d'écrire cette lettre lorsque, le lendemain après-midi, je me suis promenée dans la ville. Personne sur les balcons, pas de musique, pas de célébrations... chacun chez soi devant sa télé, vautré dans sa confortable abondance. L'instauration de cette journée fériée est pourtant une victoire! Une volonté d'avoir notre propre fête nationale!

Québec, je reste tout l'été sur ton territoire avant de regagner l'Europe. Prouve-moi que ma génération est capable de plus de convivialité et de motivation. Arrête de te complaire dans ton confort nombriliste.

J'espère m'être trompée. Le Québec n'est peut-être pas mort, seulement dans un profond coma.

Noémie Ribaut - Le 25 juin 2010

dimanche 6 juin 2010

Un été plus chaud en 2010



MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - 26 mai 2010) - Selon les prévisions de MétéoMédia pour les mois de juin, juillet et août, la majorité du Québec et du reste du pays connaîtra une saison estivale plus chaude et plus sèche que celles des deux dernières années.

Un récent sondage* réalisé sur meteomedia.com révèle que près de 44 % des Canadiens adorent l'été et affirment qu'il s'agit de leur saison préférée. L'automne s'est classé en deuxième place avec seulement 23 % des votes.

" " Comment sera l'été cette année ? " est définitivement l'une des questions les plus demandées " mentionne Martin Bélanger, chef de service, Briefings météorologiques à MétéoMédia. " Pour la majorité du pays, on prévoit des conditions météorologiques plus chaudes et plus sèches que celles connues lors des deux dernières années " indique-t-il. " Nous envisageons des températures normales à légèrement au-dessus des normales saisonnières. Il s'agit d'un important contraste avec les deux derniers étés pluvieux et froids dont les Québécois gardent un piètre souvenir ".

L'effet d'El Niño s'estompe

Au cours des dernières saisons, la météo du pays a été particulièrement affectée par El Niño, un réchauffement des eaux chaudes du centre du Pacifique près de l'Amérique du Sud. Comme le prévoyaient les météorologues, ce phénomène cyclique continue à faiblir et, par conséquent, n'aura que très peu d'impact sur les conditions météorologiques des mois de juin, juillet et août.

Qu'entend-t-on par températures et précipitations " au-dessus des normales saisonnières " ?

L'expression " normales saisonnières " est utilisée par les météorologues pour parler de la moyenne mathématique des températures ou des précipitations enregistrées au cours des 30 dernières années. Pour obtenir les normales ou les moyennes saisonnières estivales pour une ville spécifique, les météorologues additionnent toutes les moyennes quotidiennes des températures pour les mois de juin, juillet et août puis divisent la somme obtenue par 92 (période de trois mois). Une température " au-dessus des normales " pour une région spécifique est une température moyenne d'au moins un degré plus élevée que la normale. De façon similaire, l'expression " précipitations au-dessus des normales " signifie que les précipitations attendues seront au minimum 30 % plus élevées que la normale pour une région donnée.

Prévisions régionales

Québec et Ontario : Des températures près des normales saisonnières ou supérieures à celles-ci domineront l'Ontario et le Québec. A l'exception du nord-ouest de l'Ontario qui connaîtra des précipitations au-dessus des normales, des précipitations près des normales sont prévues pour les deux provinces.

Provinces de l'Atlantique : Des températures et des précipitations près des normales sont prévues pour les provinces de l'Atlantique. Seul le Labrador devrait connaître des températures au-dessus des normales saisonnières.

Colombie-Britannique : La province connaîtra des températures près des normales. Des précipitations en-dessous des normales sont prévues pour le nord de la région côtière ainsi que pour les îles de la Reine-Charlotte.

Prairies : Les résidents de l'Alberta peuvent s'attendre à des températures et des précipitations dans les normales. Seul le sud-est de la province connaîtra des températures au-dessus des normales. Des températures et des précipitations au-dessus des normales sont également prévues pour la plupart du territoire de la Saskatchewan et du Manitoba.

Nord du Canada : On prévoit des précipitations au-dessous des normales pour le nord du Canada, sauf pour l'île de Baffin. Le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut connaîtront quant à eux des températures estivales près des normales saisonnières.

Pour obtenir plus de renseignements sur les prévisions estivales de MétéoMédia, veuillez visiter meteomedia.com ou syntoniser MétéoMédia sur le câble ou par satellite. MétéoMédia est disponible par le biais de la télévision, d'Internet ainsi que des applications pour ordinateur et mobile afin de vous fournir de l'information précise sur les conditions météo et vous offrir des reportages spéciaux – tels que le Bulletin UV et les Prévisions pollen, pour vous aider à mieux planifier vos activités estivales.

* Le sondage a été réalisé entre le 6 mai et le 10 mai 2010. 101 662 votes ont été enregistrés.

Montréal
Au-dessus des normales
Maximum 25
Minimum 14
Moyenne 20
précipitation 261 mm

vendredi 7 mai 2010

L'alberta a un agenda autonomiste, bonne nouvelle pour les souverainistes...


Le réveil de l'Alberta

À l'image du Québec, la plus riche des provinces canadiennes sera plus revendicatrice et autonomiste... quitte à augmenter les tensions avec Ottawa et le reste du pays

Alec Castonguay 8 mai 2010 Canada

Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir

La cause est entendue dans le reste du Canada: le Québec est le mauvais garçon de la fédération. La province semble en constant affrontement politique avec Ottawa et en veut toujours davantage dans tous les domaines. Mais Québec ne sera plus la seule source de tensions. Le virage revendicateur et autonomiste de l'Alberta ne fait que commencer.

Edmonton — Dans son grand bureau vitré au quatrième étage du parlement albertain, en plein coeur de la capitale, le nouveau ministre des Finances, Ted Morton, s'ouvre un Coke Diet et s'affale sur une chaise. Il est passé 17h30 et la journée s'annonce encore longue.

Les réunions s'enchaînent pour Ted Morton, qui est devenu en janvier le nouvel homme fort du premier ministre Ed Stelmach, en chute dans les sondages. Pour redresser le navire progressiste-conservateur qui tangue, Ted Morton a reçu deux mandats aussi lourds que délicats de la part du premier ministre.

D'abord, réduire le déficit de la province, qui s'élève à 4,7 milliards de dollars (le Québec a un déficit de 4,5 milliards). Ensuite, lancer une petite révolution politique en faisant passer l'Alberta dans le clan des «grandes provinces» canadiennes, celles avec lesquelles Ottawa doit absolument composer. Edmonton estime que la fédération connaît des ratés qui la désavantagent. Et elle veut que ça change. Pour y arriver, le gouvernement Stelmach souhaite augmenter la pression sur le fédéral dans plusieurs domaines, notamment la péréquation, les transferts en santé et le système de pension.

En entrevue avec Le Devoir, Ted Morton, malgré la fatigue, affiche l'air du général déterminé à remporter la bataille. «Un de mes mandats est de défier Ottawa sur la péréquation et sur les transferts en santé. On va être plus exigeants», dit-il.

Pourtant, le gouvernement progressiste-conservateur a été plutôt calme ces dernières années sur le front fédéral-provincial. La prospère Alberta encaissait l'argent du pétrole et du gaz sans faire de vagues. Cette époque est révolue, prévient Ted Morton. «On veut des changements, des réformes. Et ce côté revendicateur, c'est nouveau pour notre gouvernement.»

La première cible est trouvée: le système de péréquation fédéral, qui permet de redistribuer la richesse du pays aux provinces moins nanties afin que celles-ci puissent offrir un niveau de service comparable. Cette année, Ottawa distribue 14,3 milliards de dollars, qui profitent à toutes les provinces, sauf à l'Alberta, à Terre-Neuve, à la Colombie-Britannique et à la Saskatchewan. Le Québec touche 8,55 milliards en péréquation, soit 24 % de ses revenus totaux.

Fin janvier, Ted Morton a commencé la bagarre albertaine. «Le gouvernement fédéral n'a-t-il pas besoin de trouver 56 milliards de dollars pour éponger son déficit? Pourquoi ne pas commencer avec la péréquation? a-t-il écrit dans le National Post. Pourquoi ne pas revoir tout le système de transfert aux provinces? [...] Il est temps d'en parler.»

Le gouvernement Stelmach soutient qu'il y a un déséquilibre négatif de 21 milliards de dollars par année entre ce que l'Alberta paie en impôts et en taxes à Ottawa et ce qu'elle reçoit en services du gouvernement fédéral. «Est-il normal que l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, qui touchent de la péréquation, aient plus de médecins et d'infirmières par habitant que l'Alberta?», lance Ted Morton.

Le ministre des Finances a un atout de taille: les Albertains. Un sondage Léger Marketing publié en janvier 2009 montre que 78 % des Albertains estiment que la fédération canadienne leur coûte plus cher qu'elle ne leur rapporte.

Ted Morton a une autre alliée dans sa bataille pour changer la formule de péréquation: Danielle Smith, la chef du Wildrose Alliance Party, un nouveau parti de droite qui a le vent dans les voiles en Alberta. Les deux partis qui caracolent en tête des sondages sont donc sur la même longueur d'onde.

En entrevue avec Le Devoir dans son bureau du centre-ville de Calgary, Danielle Smith assène calmement des phrases qui font mouche auprès des Albertains. Les provinces pauvres se payent de gros programmes sociaux avec la péréquation, donc aux frais des Albertains, dit-elle. «Est-ce normal que le Québec soit en mesure de s'offrir des garderies à 7 $ par jour?», dit-elle, passant sous silence le fait que le Québec a aussi des taxes et des impôts plus élevés que la moyenne canadienne, ce qui contribue à payer ces services. «On est d'accord sur le principe de la péréquation, dit Mme Smith. Mais là, ces provinces s'offrent de meilleurs services. Je pense que ça va créer des tensions dans la fédération.»

Virage autonomiste

La réforme de la péréquation a beau être importante, l'Alberta entend ouvrir d'autres fronts avec Ottawa. Le prochain: créer son propre système de retraite, comme au Québec. Les pensions de la province sont actuellement gérées par Ottawa. «La forme n'est pas arrêtée encore, mais on va mettre en place quelque chose géré par les Albertains, dit le ministre des Finances. On va être plus en contrôle de nos affaires, de notre futur.»

Cette dernière phrase n'est pas anodine. Elle est lâchée par Ted Morton avec le sourire carnassier de celui qui se prépare à attaquer. Il faut dire que le courant en faveur d'une plus grande autonomie de l'Alberta dans le cadre canadien est de plus en plus fort. Dans les rues d'Edmonton et de Calgary, les citoyens rencontrés par Le Devoir ont le sentiment de pouvoir mieux gérer certains programmes que le gouvernement fédéral.

Mike Miles, 38 ans, s'est longtemps identifié comme un progressiste-conservateur. Aujourd'hui, ce prospecteur pétrolier a rejoint les rangs du Wildrose Alliance Party. Assis une bière à la main dans un pub sportif du quartier Calgary-Glenmore, au sud de la ville, il résume ce qui pour lui tombe sous le sens. «Si on peut diriger nos propres affaires et qu'on peut faire mieux, pourquoi pas?»

Son engagement au sein du Wildrose n'est pas un hasard. Le parti de Danielle Smith tape sans cesse sur deux clous: les finances publiques — l'économie est la priorité du Wildrose — et l'affirmation de la province. Le Wildrose Alliance Party a une aile autonomiste forte et propose que l'Alberta crée sa propre police provinciale, gère la sélection de ses immigrants, perçoive ses impôts et mette en place un système de retraite albertain, entre autres. Des leviers actuellement contrôlés par Ottawa.

«Peut-être qu'on avait besoin d'aide du fédéral avant, mais on est maintenant la troisième économie du pays en importance, dit Danielle Smith. On a des ressources stratégiques qui font l'envie du monde. On n'est plus un joueur junior dans notre confédération. Il faut arrêter de se voir petits. Il est temps de reprendre le contrôle de nos responsabilités.»

Tous les sondages placent le Wildrose en tête dans les intentions de vote — parfois avec 15 points d'avance — depuis décembre dernier, soit quelques semaines après que la charismatique et éloquente Danielle Smith en eut pris les rênes à la suite d'une course au leadership.

Le Wildrose compte trois députés à l'Assemblée législative. Assis dans son bureau du parlement, le numéro deux du Wildrose, Paul Hinman, affirme que les Albertains sont rendus là. «Ce sont des principes simples qui traitent de l'indépendance de la province plutôt que de sa dépendance. On doit prendre nos responsabilités», dit-il, lui qui a été élu à Calgary lors d'une élection partielle l'automne dernier.

L'Alberta va plutôt bien, alors pourquoi tous ces changements? «C'est vrai, mais on peut faire beaucoup mieux, dit Paul Hinman. C'est comme avoir Sidney Crosby dans ton équipe. Tu peux le faire jouer juste cinq minutes par match et il va compter des buts. Mais pourquoi ne pas réaliser son plein potentiel et le faire jouer 20 minutes? Les Albertains veulent qu'on excelle.»

La lettre «coupe-feu»

L'idée de rapatrier des pouvoirs comme l'immigration, la police, la gestion des impôts ou encore le système de retraite a d'abord été soulevée dans une lettre devenue célèbre dès sa parution dans le National Post, le 27 janvier 2001. Intitulée «The Alberta Agenda», elle a circulé avec le surnom de «Firewall Letter» (lettre «coupe-feu»), puisque les auteurs suggéraient que l'Alberta se développe à l'abri du pouvoir fédéral.

Dans l'introduction de la lettre, on peut lire: «Nous croyons qu'il est temps pour les Albertains de prendre en charge leur propre destinée. Cela veut dire récupérer des pouvoirs qui nous appartiennent selon la Constitution, mais que nous avons laissé le gouvernement fédéral exercer.»

Parmi les six signataires, on compte Tom Flanagan, professeur de sciences politiques à l'Université de Calgary, qui est devenu l'un des mentors de Danielle Smith. On note aussi la présence de Stephen Harper, qui n'était pas encore chef du Parti conservateur, et de... Ted Morton, alors professeur à l'Université de Calgary.

Ce n'est pas pour rien que le premier ministre Stelmach a fait de Ted Morton son homme fort. Non seulement le ministre des Finances est un faucon économique, un libertarien (comme Danielle Smith), mais il a aussi une vision autonomiste. «Morton est là pour aller chercher les électeurs séduits par les sirènes du Wildrose. Toute la classe politique est donc en mode revendication par rapport à Ottawa», affirme Roger Gibbins, président de la Canada West Foundation, un groupe de réflexion sur la politique dans l'Ouest.

En entrevue, Ted Morton ne fait pas de mystère. Il a bien l'intention de poursuivre sa vision de 2001. «Je soutiens encore tout ce qui est dans ce manifeste. C'est plus une question de "comment y arriver".»

Négociations difficiles

Ted Morton sait bien que rapatrier tous ces pouvoirs va nécessiter de longues et peut-être difficiles négociations avec Ottawa. C'est pourquoi il mise beaucoup sur la présence de Stephen Harper dans la capitale fédérale. «Je pense que, si Harper obtient une majorité, il va être plus conciliant et laisser des provinces comme l'Alberta et le Québec mettre en place des projets plus autonomistes.»

Et si le Parti libéral du Canada reprend le pouvoir? «Si l'histoire est garante de l'avenir, la réponse est que ça va être plus difficile. Les tensions seront plus grandes», dit Ted Morton. Son opposante, Danielle Smith, est du même avis. «Je vois mal Harper nous mettre des bâtons dans les roues, alors qu'il a signé la "Firewall Letter".»

La bataille sur la péréquation sera beaucoup plus périlleuse, conviennent les politiciens albertains. Il ne s'agit pas de négocier des ententes à la pièce, mais de modifier un programme qui profite à plusieurs provinces. «Peut-être qu'il va y avoir un peu de chicane!», dit Paul Hinman, avant d'éclater d'un grand rire. «Mais un bon débat, ça fait toujours du bien!»


source : Le Devoir en Alberta

dimanche 2 mai 2010

20 ans après Meech les ptits n'enfants québécois ont encore peur de quitter crappy papy canada

20 ans apres l'échec du lac meech le québecois est encore un enfant pas capable de prendre son destin entre ces mains, la liberté lui fait peur, il est fort que derrière des vedettes à la mode, les Halack du hockey, les polémistes de la radio de Québec, les Lucien Bouchard vendeurs d'illusions, mais surtout il ne s'engage jamais à fond avant de dire oui, il doit avant tout le demander à pappy et mammy, ti-n'enfant oublige!!!

«L'appartenance à un peuple n'est pas en soi une fermeture au monde. Elle est l'une des nombreuses identifications concrètes de l'homme et, par suite, un des enracinements essentiels de sa liberté. Se dire homme tout court n'est jamais qu'un raccourci: l'homme enraciné concrètement dans sa liberté se situe de plain-pied dans l'universel ; l'aservi en est coupé.»

Le Canadien français et son double, Jean Bouthillette


Québec - le pays des tétines

sources Auteur: veritas -
Avez-vous déjà remarqué sur les trottoirs de Montréal, des grappes d'enfants tous attachés ensemble avec une longue laisse?

C’est classique. Les enfants dans les garderies sont promenés comme mémère sort ses six caniches : en laisse! Ce sont des enfants après tout! Les gardiennes savent ce qui est bon pour eux et en l’occurrence, la liberté, ce n’est pas bon du tout!

Et cela, les gouvernements du Québec l’ont compris depuis Duplessis. La liberté est nocive pour l’autorité d’un gouvernement. Et les deux ennemis jurés de cette fameuse liberté (chérie) sont les armes secrètes du gouvernement québécois et de ses antennes administratives comme législatives : la pauvreté et l’infantilisation.

Tout le monde sait que l’argent, c’est la liberté. Donc, au Québec, l’argent est retiré des poches des contribuables à grandes poignées avec le slogan : « vous êtes trop niaiseux pour savoir quoi en faire; nous on sait; nous ont est grand; le Gouvernement va s’occuper de vous, avec votre argent et vous n’avez pas le choix! ». Avant Duplessis, les Québécois étaient pauvres puisque l’Église était riche et toute puissante. Ils n’avaient aucune liberté. Aujourd’hui, après la Grande Noirceur, les Québécois sont toujours pauvres puisque les Gouvernements sont « riches », les syndicats sont « riches », les groupes de pression sont « riches », les tin’amis du pouvoir sont « riches » et tout puissants. Ils n’ont aucune liberté.

Tout le monde sait aussi que les enfants n’ont pas de liberté puisque ce sont des enfants. La liberté vient du discernement, le discernement vient de la maturité et la maturité vient de l’âge adulte (en général). Donc, pour éviter d’avoir à gérer des citoyens adultes, le Gouvern’maman du Québec s’est ingénié à les infantiliser. Et les enfants, on le sait, ne sont pas libres de faire ce qu’ils veulent!

On remarquera donc l’omniprésence des directives gouvernementales au Québec dans toutes les petites choses de la vie. Les CLSC sont des exemples flagrants d’antennes sociales fourre-tout où tous les petits bobos se règlent (après des heures d’attente). Des fonctionnaires payés à mêmes les poches des contribuables-enfants « vous êtes trop niaiseux pour savoir vous torcher, on va le faire pour vous! ». Vous êtes malades? Allez au CLSC le plus proche! Vous avez un problème de couple? Allez au CLSC! Vous avez un problème d’argent? Allez au CLSC! Vous ne savez pas à qui parler? Allez au CLSC! Vous avez envie d’un conseil? Allez au CLSC! Vous êtes dépressif? Allez au CLSC! Vous êtes une femme victime de violence conjugale (tenter le masculin pour cette phrase est passible ici des tribunaux sous accusation de révisionnisme)? Allez au CLSC! Votre chien à des puces? Allez au CLSC! Vous voulez un ami? Allez au CLSC! (…)

On remarquera également un peu partout des brochures estampillées « Gouvernement du Québec » pour tout un tas d’organismes d’aide, associations d’aide, fondations d’aide, syndicat d’aide, (…) sur des sujets qui ne nécessiteraient seulement qu’un coup de pied au cul le matin en se levant (en adulte) au lieu d’aller geindre à un guichet du Ministère combien « on est mal pris » et combien « c’est ben trop difficile pour nouzot! ».

Chez le médecin, ce n'est guère mieux. Le tin'enfant-payeur de taxes ne paie pas parce que sa santé appartient au gouvernement! D'ailleurs, le médecin ne lui expliquera jamais rien. Son bénéficiaire numéroté est considéré comme un enfant et les tin'enfants, ca n'a pas besoin d'explication sur ses bobos! Ainsi, les résultats de ses bilans sanguins, radios, analyses diverses ne lui seront jamais communiqués! Ils seront envoyés directement au médecin qui appelera le tin'enfant seulement s'il a un gros bobo! Et pas question pour le tin'enfant de réclamer quelque-chose pour sa santé! Elle ne lui appartient pas! C'est qu'un tin'enfant! C'est pas sa responsabilité!

Le Ministère de l'Education du Québec (un bien grand mot pour pas grand chose) considère même tellement les parents comme des tin'enfants que les bulletins de « notes » de leurs rejetons ne comportent pas de chiffres, juste des bonhommes sourire et des grosses lettres pour attardés!

Sur la route, la SAAQ s'occupe des tin'enfants grace au "no-fault" unique au Québec. Ici, le conducteur n'est jamais responsable des accidents qu'il provoque, même s'il est saoul, roule à tombeau ouvert ou massacre le code de la route. Le tin'enfant en voiture doit être protégé par le gouvern'maman! « hooo, le gros bobo avec la tuture! Viens voir maman... Grosse pépeine hein? On va arranger ca! L'Etat est là! »

Quant aux publicités télévisée ou radiophoniques, c'est tout aussi "12 ans d'age mental". Qu'elles soient de Bell ou de Petro-Canada (l'essence d'ici pour les tin'enfants d'ici), le message sucette est destiné à des enfants sans raisonnement et que l'on va atteindre par les gros gags bien débiles.

Et dans le genre grotesque, le Québec arrive presque en première ligne avec ses conflits d’intérêts scandaleux mais qu’on sait expliquer aux « tin’enfants payeu-d’taxe! »

On a ainsi la SAQ, société d’État qui vend de l’alcool dans tous ses points de vente, interdit la concurrence, mais en même temps fait des campagnes de prévention parce que les « tin’enfants » se tuent sur les routes en massacre et que les hommes enivrés battent leur femme en neige même en été.

On a aussi Loto-Québec, société d’État qui vend du jeu, des tickets de Loto et mets des machines à sous partout, mais en même temps, fait des campagnes de prévention parce que les « tin’enfants » deviennent accrocs au Jeu (pathologique) et dépensent tout l’argent de la famille.

On a la Loi-101 qui interdit par voie de justice aux québécois francophones de placer leurs enfants dans une école publique anglophone (cas unique dans une démocratie, sur Terre comme ailleurs dans l'Univers connu) pourtant financée par leurs impôts. Mais c'est que les tin'enfants-francophones mettraient tout leurs rejetons chez les anglos, genre Elvis-Gratton, et donc que le Gouvern'maman doit leur dire: « c'est pas bien Elvis! Je t'ai dis que je ne veux pas que tu ailles frayer avec les anglos! C'est in-ter-dit! C'est pour ton bien, t'es trop con pour comprendre! Maman a dit non, cécakiéca-picétoute! »

On a aussi le Bien-Être social destiné aux « tin’enfants » qui sont pas capables de subvenir à leurs propres besoin. Et le Québec compte le plus grand nombre d’assistés sociaux au pays (pardon, de tin’enfants!)

On a les garderies à 7$ qui permettent aux femmes de pouvoir procréer tout en ayant l’obligation de vite retourner sur le marché du travail pour payer les taxes. Le Gouvern’maman veuille au grain et aux tin’enfants que leurs tin’enfants de parents sont de toutes facons incapables d’élever comme « du monde! »

On a la DPJ, sorte de prison gouvernementale pour enfants aux parents incompétents (parce que tin’enfants su’l BS) qui s’occupe de remettre sur le droit chemin (tortueux de la souffrance, voir Voleurs D’enfance de Paul Arcand) des enfants arrachés à leurs familles.

On a les programmes gouvernementaux de lutte contre le tabagisme (sauf que les cigarettes se vendent partout), contre l’obésité (sauf que la malbouffe est partout), contre la violence faite aux femmes (alors que le féminisme fait des massacres), contre l’ivresse au volant (alors que l’alcool coule à flot), contre les accidents de la route (alors que les routes sont ravagées), contre le travail au noir (alors que les taxes sont éhontées), contre les délocalisations (alors que le syndicalisme s’étend comme la lèpre), etc. Des programmes d’infantilisation qui mettent les citoyens face à des contradictions déroutantes dont les causes et les remèdes ne lui appartiennent même pas! Le Gouvernement excelle dans l’art de dire : « regarde comme papa est fort! Il s’occupe de tout ca! Alors dort en paix tin’enfant! »

On a l’hyper-sexualisation de la société depuis la révolution sexuelle débridée qui a fait du Québec un bordel à ciel ouvert et qui fait aujourd’hui des jeunes filles des putes sans le savoir et des garçons, des prédateurs sexuels la bave aux lèvres devant tant de tentations. Et là, le Gouvern’maman aidé du Ministère de la Justice (sorte de Zorro sans cape ni cheval) interviennent avec leurs escouades anti-agresseur sexuels, anti-pédophiles et anti-pornographie, le tout relayé par une bande de journalistes et de groupes de femmes tétanisées de peur et qui remercient les grands seigneurs à la manière des tin’enfants.

On a le nivellement par le bas institutionnalisé qui, dans l’idée, vise à s’émouvoir devant le tin’enfant qui s’est fait un gros bobo et qu’on doit tous attendre et faire même semblant d’être très con pour par qu’il se mette à pleurer, le tin’enfant!

On a aussi le Gauchisme qui prône le « tout le monde il est ben fin, pis tout le monde il est pareil bon! » et tous les tin’enfants en ronde à se tenir par la main (genre, photo multiculturelle du MICC que la vraie vie déchiquette à dents acérées) pour chanter l’Internationale sur des airs cubains.

Et évidemment, tout un tas d’études universitaires et de tables de concertations financées à même les poches des tin’enfants-payeux-d’taxes pour étudier ces comportements infantiles de la population et que le Gouvernement doit contrôler.

Mais la meilleure, c’est les services gouvernementaux d’aides aux Entrepreneurs. Tout le monde sait qu’un entrepreneur, c’est justement quelqu’un qui n’en peut plus de se faire dire quoi faire par un patron et qui veut faire les choses de lui-même. Ce n’est ni un employé ni un fonctionnaire! En fait, il y a autant de différence entre un entrepreneur et un fonctionnaire québécois qu’entre la Voie Lactée et une bulle de savon.

Mais au Québec, pour les organismes d’État qui revendiquent le Droit de s’occuper des tin’enfants-entrepreneurs, c’est du pareil au même.

Alors, on verra éclore ici tout un ensemble d’organismes financés à même les poches des tin’enfants-citoyens, avec des prétendus experts, qui vont expliquer à l’entrepreneur (en herbe) comment utiliser un téléphone, à quoi sert une carte d’affaire, ce qu’Internet peut apporter à l’entreprise (…) L’entrepreneur sera également invité à des colloques et conférences où on lui expliquera comme parler, comme s’habiller, l’utilité d’une veste et d’un calepin, l’importance de la lèche et par où commencer, etc.

Bref, comment faire vivre tout un tas de parasites grassement payés par des fonds publics au lieu de directement donner à l’entrepreneur ce qu’il a le plus besoin : du fric! Parce que des conseils, l’entrepreneur s’en fiche! Il sait ce qu’il doit faire. Il sait ce qu’il a à faire. Il a les idées et les trippes pour cela! Il n’a pas besoin de se faire prendre par la main et de se la faire tenir pour aller pisser!

Mais lui donner de l’argent, c’est lui donner la liberté! Et cela, le gouvernement au Québec ne le veut pas.

La liberté, c’est pour lui-même et ses tin’amis. C’est pas pour les tin’enfants!

Bienvenu au Québec, le pays des tétines.

vendredi 23 avril 2010

Un gai dans Archie

Cette bande dessinée aidera par cette nouveauté à faire accepter la diversité sur les sens de l'orientation sexuelle des jeunes

source: canoe,
DANS LA BANDE À ARCHIE
Un premier personnage homosexuel

La bande dessinée Archie accueillera bientôt son premier personnage homosexuel.

Un numéro de la bande dessinée, qui paraîtra le 1er septembre, présentera en effet un premier personnage ouvertement gai, Kevin Keller, qui fréquentera l'école secondaire Riverdale en compagnie d'Archie et de ses amis.

L'adolescent blond réussira à battre Jughead dans un concours couronnant le plus gros mangeur de hamburger. Il gagnera l'affection de Véronica et se demandera comment gentiment repousser ses avances.

Le coprésident d'Archie Comics, Jon Goldwater, affirme que l'inclusion de Kevin dans la bande dessinée vise à ce que «le monde de Archie demeure actuel et inclusif».

mardi 6 avril 2010

Un gouvernement majoritaire possible par l'alliance des libéraux, néo-démocrate et les verts




Coalition PLC-NPD : phénix ou albatros ?
source: Publié dans la presse canadienne

Que se passerait-il si, au lieu de se faire la lutte bec et ongles pendant la prochaine campagne fédérale, le Parti libéral, le NPD et le Parti vert présentaient conjointement un projet de gouvernement de coalition pour remplacer le régime conservateur de Stephen Harper ?

Sans renoncer à leurs identités distinctes, les formations de Michael Ignatieff, Jack Layton et Elizabeth May s’entendraient pour présenter à l’électorat un programme commun et une liste unique de candidats, établie au prorata des résultats du scrutin de 2008.

Dans la circonscription montréalaise d’Outremont, par exemple, le néo-démocrate Thomas Mulcair serait le candidat de la coalition, et les électeurs auraient le choix entre réélire leur député sortant ou se tourner vers le Bloc québécois ou le Parti conservateur. L’ancien ministre libéral Martin Cauchon ne serait pas en lice et il n’y aurait pas non plus de candidat du Parti vert.

Dans une telle situation, Michael Ignatieff serait destiné au rôle de premier ministre, mais celui de vice-premier ministre reviendrait vraisemblablement au néo-démocrate Jack Layton plutôt qu’à un autre libéral. Environ le quart des sièges du futur Cabinet seraient réservés au NPD et il y aurait une chaise autour de la table pour la leader du Parti vert, Elizabeth May.

John Ryan, professeur à la retraite de l’Université de Winnipeg, a recalculé le résultat du dernier scrutin fédéral en fonction de cette formule. Il a recensé 59 sièges conservateurs ou bloquistes où le vote combiné du PLC, du NPD et du Parti vert était majoritaire aux élections de 2008.

En reportant ces votes sur un candidat commun, on obtient 48 sièges de plus pour le Parti libéral, 9 pour le NPD et 2 pour les verts, pour un total de 173 sièges — soit l’équivalent d’une majorité confortable à la Chambre des communes.

Mais cela suppose que la plupart des partisans habituels des trois partis en cause accepteraient de reporter leur vote sur une autre des formations membres de la coalition. Et que dire des orga­nisations locales ? Dans la plupart des provinces, libéraux et néo-démocrates se font une lutte farouche depuis des décen­nies, et cela, aussi bien au palier provincial que fédéral. Serait-il réaliste de vouloir les convaincre de déposer les armes le temps d’une campagne ?

En plus de répondre non à cette question, bien des stratèges libéraux craignent qu’un tel rapprochement ne fasse fuir une partie de leur base électorale vers le Parti conservateur. En s’associant à des partenaires de gauche, ils auraient peur de céder le centre à Stephen Harper. À l’inverse, de nombreux néo-démocrates sont convaincus que leurs voix seraient noyées dans la mêlée d’une coali­tion avec les libéraux, comme celles des progressistes le sont dans le Parti conservateur actuel.

Depuis qu’il est chef, Michael Ignatieff fuit comme la peste l’idée d’un rapprochement avec les tiers partis. Même si les résultats s’y prêtaient, il a juré de ne pas envisager de coalition avec le NPD après les prochaines élections.

Les réserves véhémentes du chef libéral n’empêchent pourtant pas l’idée de faire son chemin. Des libéraux et des néo-démocrates haut placés l’ont discrètement étudiée et des stratèges y ont réfléchi.

Dans un discours récent, Brian Topp, un des négociateurs de Jack Layton à la table de l’éphémère coalition échafaudée en 2008, suggérait qu’il n’y aurait pas de gouvernement durable à Ottawa, libéral ou autre, sans un réalignement des forces fédéralistes en fonction de la réalité mathématique imposée par la présence du Bloc québécois dans l’équation électorale canadienne.

Dans un article paru en mars dans la Literary Review of Canada, Andrew Potter, chroniqueur de Maclean’s, conclut de son côté que le PLC a davantage besoin d’une nouvelle identité que de nouvelles idées. Selon lui, une coalition avec le NPD, plutôt qu’une fusion, permettrait aux libéraux de renouer avec le succès électoral sur de nouvelles bases.

Les anglophones ont un dicton selon lequel « la nécessité est la mère de toutes les inventions ». En 2003, c’est la crainte d’un balayage libéral dans la foulée de l’arrivée de Paul Martin comme premier ministre qui avait poussé conservateurs et alliancistes dans les bras les uns des autres, même si Peter MacKay et Stephen Harper avaient été élus à la tête de leurs formations respectives en promettant le contraire. Tout indique que libéraux et néo-démocrates ne sont pas assez désespérés pour proposer un arrangement différent à l’électorat — ou tout au moins, pas encore…

lundi 22 mars 2010

Lundi soir 23 pm DJ MARIO BROS


Le 22 mars au Tunnel du parking club
une soirée avec le dj Mario Bros et une ambiance JUNGLE FEVER

lundi 15 mars 2010

2020 Lorsque nous serons libre de choisir entre le Canada ou le Québec!

Un boom énergitique au Québec va réveiller les souverainistes mous lorsque nos surplus budgétaire s'envolera vers les provinces pauvres...
Serons-nous autant généreux que les albertains pour la péréquation envers les autres provinces moins riches, lorsque nous deviendrons une puissance gazière?

Les chaussures du voisin
Chantal Hébert 15 mars 2010 Canada
Sans tambour ni trompette, tout au moins dans les médias québécois, la société albertaine Questerre vient de mettre en exploitation le premier puits de gaz naturel au Québec. Cela se passe à Saint-Édouard-de-Lotbinière, à 75 km de la Vieille Capitale.

Il y a encore loin de la coupe aux lèvres, mais le potentiel de la découverte a récemment amené le Globe and Mail à publier un article futuriste dans lequel on évoquait l'hypothèse d'un grand redécoupage de la carte énergétique canadienne à la faveur d'un tel développement.

Le quotidien torontois ne se trompait pas en laissant entendre que l'émergence du Québec comme puissance gazière changerait indubitablement la toile de fond sur laquelle se déroule le débat sur l'équation énergie-environnement.

À terme, un tel développement pourrait également avoir un impact important sur la géopolitique au Canada. Et qui dit nouvelle donne dit également interrogations inédites. Pour le plaisir pédagogique de l'exercice, en voici un échantillon.

Si le Québec avait la possibilité de devenir une mégapuissance gazière, refuserait-il d'en exploiter le plein potentiel au nom de ses aspirations écologiques?

L'exploitation de gaz naturel québécois sur une grande échelle aurait l'avantage d'offrir pour la première fois un approvisionnement de proximité aux marchés énergivores de l'Est américain. L'acheminement de gaz naturel québécois vers les États-Unis serait également moins onéreux que des projets comme celui du controversé pipeline qui doit relier l'Alaska au marché américain.

Le gaz naturel n'est pas le pétrole et, jusqu'à preuve du contraire, son exploitation en sol québécois ne comporterait pas tous les inconvénients écologiques de celle des sables bitumineux. Néanmoins, ce genre d'activité est loin d'être sans conséquence pour l'environnement. D'autre part, le gaz naturel n'est pas une énergie renouvelable. Comme le charbon et le pétrole, il appartient à la famille des énergies fossiles. En matière de lutte contre les changements climatiques, son apport fait davantage partie du problème que de la solution.

De l'autre côté de la balance, il y aurait la perspective de milliards de dollars en redevances pour le Trésor québécois. À la place de boucler ses fins d'année en se demandant quoi couper ou quoi imposer, le gouvernement du Québec pourrait faire l'exercice inverse et se demander dans quoi investir.

L'existence d'une base fiscale élargie par l'apport de l'industrie gazière lui donnerait des coudées plus franches pour accélérer la complétion de projets comme le CHUM ou encore la mise en place d'un réseau de transports en commun plus ambitieux.

En utilisant stratégiquement les retombées d'une richesse qui n'est pas faite pour durer, le Québec pourrait se doter d'un certain nombre d'infrastructures durables. Et l'exercice dégagerait inévitablement en cours de route des sommes supplémentaires pour l'éducation, la santé ou les services à la petite enfance. L'exploitation à grande échelle de gaz naturel au Québec aurait un impact positif sur l'emploi.

L'économie québécoise — dans un registre plus modeste — tourne plus rondement que celle de l'Ontario ces dernières années. L'accession du Québec au club des grands producteurs d'énergie fossile accentuerait cet avantage. À terme, le Québec pourrait accéder encore à un autre club, plutôt sélect au Canada, celui des provinces riches.

À la place d'être la province qui reçoit la part du lion de l'enveloppe de la péréquation, le Québec — selon la même formule par habitant — pourrait devenir celle qui verse la plus forte somme au programme.

Dans le cadre de la péréquation, les contribuables des provinces qui contribuent au régime envoient davantage d'impôts à Ottawa que ce qui leur revient en transferts fédéraux de tous ordres.

Un Québec dont le niveau de vie serait gonflé par ses redevances gazières accepterait-il de voir une partie de cette richesse transférée par Ottawa année après année à des provinces plus pauvres, comme l'Ontario ou le Nouveau-Brunswick?

En sachant que, par définition, la prospérité qui découle du gaz naturel serait passagère, l'idée que ses retombées, sous toutes ses formes, y compris par l'entremise de la fiscalité des particuliers, ne viendrait-elle pas, en toute logique, étoffer l'argumentaire souverainiste?

Selon les règles actuelles de la péréquation, les provinces bénéficiaires du régime sont libres de disposer des sommes qu'elles reçoivent comme elles l'entendent. Mais si le Québec était un contributeur majeur au régime, pourrait-on s'empêcher de s'y questionner sur la pertinence d'avoir contribué, au moins indirectement, à l'instauration d'importantes baisses d'impôt en Ontario ou encore au lancement par Fredericton d'un ambitieux programme universel de soins à domicile pour les aînés?

Purement hypothétiques dans le contexte québécois, les questions de cette chronique sont ou ont été d'actualité en Alberta. Et à toutes, Edmonton a, jusqu'à présent, répondu oui. Cela inclut, jusqu'à nouvel ordre, aussi bien le développement tous azimuts de ses richesses naturelles que le concept du détournement par l'entremise de la péréquation d'une partie de son affluence vers le reste de la fédération. Question: les réponses du Québec seraient-elles différentes et, si oui, en quoi?

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Chantal Hébert est columnist politique au Toronto Star.

mardi 9 mars 2010

Montreal dans le monde