À lire, c'est digne d'un film de science fiction:
Kurzweil et le rêve d'immortalité par l'intelligence artificielle
Kurzweil reprend l'exemple de substitution progressive également exposé par Bruno Marchal :
Si on remplace UN neurone par son équivalent fonctionnel, a-t-on altéré en quoi que ce soit l'individu ? Non, puisque son comportement va être en tous points semblable.
Si on les remplace tous un par un, on finit par avoir un individu complet, identique fonctionnellement au précédent, sous forme électronique. Pour Kurzweil, telle est la voie par laquelle l'homme a le plus de chances d'atteindre, sinon à l'immortalité, du moins à une espérance de prolongation de sa vie consciente d'un facteur 10, voire 100… tant que la stabilité politique et économique permet d'assurer la maintenance des machines et de payer leur facture d'électricité.
Sur le plan pratique, le problème se présente en trois phases :
Il faut dans un premier temps radiographier le cerveau non pas avec une résolution du dixième de millimètre comme le permettent les procédés d’imagerie médicale par résonance magnétique nucléaire, mais bel et bien aller chercher l’information sur chaque cellule là où elle se trouve. Kurzweil rappelle qu’il y a quelque chose « qui passe partout » dans le cerveau : le flux sanguin. Son pari raisonné est que quelques millions de micromachines pourraient partir à la découverte du terrain, transmettre immédiatement l’information (qu’elles ne pourraient stocker), et celle-ci être collationnée par ordinateur
Le processus ne saurait être instantané, et l’on ne pourrait sans doute pas même espérer qu’il soit total. Nous ne savons pas quelle durée aurait un scan (probablement entre quelques dizaines d’heures et quelques années), et dans l’intervalle nos opinions sur une quantité de sujets auraient changé, ainsi que notre « moi ». Kurzweil ne s’inquiète pas outre mesure de la question : au cours d’une nuit de sommeil, notre « moi » change aussi légèrement, sans que nous nous en inquiétions outre mesure (excepté les très jeunes enfants, alors en pleine phase d’apprentisssage); par ailleurs il nous arrive au cours de notre vie d’oublier quelques connaissances anciennes ou récentes sans grand dommage pour notre intégrité mentale
Plus complexe sera la reconstitution de l’état mental scanné (avec de très fortes redondances puisqu’un endroit sera analysé au cours du temps par des quantités de microcapteurs), la représentation de chaque neurone et cellule gliale, et enfin la gravure du tout dans le silicium ou sa reconstitution sur des machines de traitement de l’information d’un type ou d’un autre. Toutefois cette troisième phase peut se faire attendre si besoin plusieurs décennies, les deux premières seules ayant à être réalisées du vivant de l’intéressé.
Il est important de se rappeler que tout cela reste pour le moment spéculatif, en d’autres termes théoriquement envisageable, mais pour le moment nullement certain. Les flux monétaires susceptibles de s’investir dans la question se situent cependant probablement quelque part entre le marché des PDA (qui promettent une extension très limitée des capacités cérébrales) et celui des religions, dont certaines promettent également l’immortalité, mais sur des bases jugées par une partie de la population comme incertaines.
La société Imagination engines (start-up créée par des anciens du Massachusetts Institute of Technology - MIT) affirme travailler sur un projet de ce genre nommé InItsImage qui est détaillé sur son site. Imaginons qu'un jour nous puissions transférer toute notre mémoire dans un robot ou un nouveau corp cloné à partir des info de notre adn, ou encore plus un "world brain" avec les mémoires des connaissances de tous les cerveaux de la planète la création par des idées intereliées serait infinie ... je suis perplexe, mais comme citait Jules Vernes; tout ce que l'homme peut imaginer, il peut le faire.......
Kurzweil reprend l'exemple de substitution progressive également exposé par Bruno Marchal :
Si on remplace UN neurone par son équivalent fonctionnel, a-t-on altéré en quoi que ce soit l'individu ? Non, puisque son comportement va être en tous points semblable.
Si on les remplace tous un par un, on finit par avoir un individu complet, identique fonctionnellement au précédent, sous forme électronique. Pour Kurzweil, telle est la voie par laquelle l'homme a le plus de chances d'atteindre, sinon à l'immortalité, du moins à une espérance de prolongation de sa vie consciente d'un facteur 10, voire 100… tant que la stabilité politique et économique permet d'assurer la maintenance des machines et de payer leur facture d'électricité.
Sur le plan pratique, le problème se présente en trois phases :
Il faut dans un premier temps radiographier le cerveau non pas avec une résolution du dixième de millimètre comme le permettent les procédés d’imagerie médicale par résonance magnétique nucléaire, mais bel et bien aller chercher l’information sur chaque cellule là où elle se trouve. Kurzweil rappelle qu’il y a quelque chose « qui passe partout » dans le cerveau : le flux sanguin. Son pari raisonné est que quelques millions de micromachines pourraient partir à la découverte du terrain, transmettre immédiatement l’information (qu’elles ne pourraient stocker), et celle-ci être collationnée par ordinateur
Le processus ne saurait être instantané, et l’on ne pourrait sans doute pas même espérer qu’il soit total. Nous ne savons pas quelle durée aurait un scan (probablement entre quelques dizaines d’heures et quelques années), et dans l’intervalle nos opinions sur une quantité de sujets auraient changé, ainsi que notre « moi ». Kurzweil ne s’inquiète pas outre mesure de la question : au cours d’une nuit de sommeil, notre « moi » change aussi légèrement, sans que nous nous en inquiétions outre mesure (excepté les très jeunes enfants, alors en pleine phase d’apprentisssage); par ailleurs il nous arrive au cours de notre vie d’oublier quelques connaissances anciennes ou récentes sans grand dommage pour notre intégrité mentale
Plus complexe sera la reconstitution de l’état mental scanné (avec de très fortes redondances puisqu’un endroit sera analysé au cours du temps par des quantités de microcapteurs), la représentation de chaque neurone et cellule gliale, et enfin la gravure du tout dans le silicium ou sa reconstitution sur des machines de traitement de l’information d’un type ou d’un autre. Toutefois cette troisième phase peut se faire attendre si besoin plusieurs décennies, les deux premières seules ayant à être réalisées du vivant de l’intéressé.
Il est important de se rappeler que tout cela reste pour le moment spéculatif, en d’autres termes théoriquement envisageable, mais pour le moment nullement certain. Les flux monétaires susceptibles de s’investir dans la question se situent cependant probablement quelque part entre le marché des PDA (qui promettent une extension très limitée des capacités cérébrales) et celui des religions, dont certaines promettent également l’immortalité, mais sur des bases jugées par une partie de la population comme incertaines.
La société Imagination engines (start-up créée par des anciens du Massachusetts Institute of Technology - MIT) affirme travailler sur un projet de ce genre nommé InItsImage qui est détaillé sur son site. Imaginons qu'un jour nous puissions transférer toute notre mémoire dans un robot ou un nouveau corp cloné à partir des info de notre adn, ou encore plus un "world brain" avec les mémoires des connaissances de tous les cerveaux de la planète la création par des idées intereliées serait infinie ... je suis perplexe, mais comme citait Jules Vernes; tout ce que l'homme peut imaginer, il peut le faire.......
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