mercredi 22 avril 2009

Mado, un succès fou à Paris

Le site web de têtu parle du passage de notre Mado nationale au Tango de paris, avis au parisien ou Québécois en vacance à Paris, il vous reste 3 soirées pour aller l'applaudir et rire...


Sources: Têtu


Mado, la garce du Québec, débarque à Paris
Par Antoine Mokrane dimanche 19 avril 2009, à 12h16

INTERVIEW. Le Tango accueille cette semaine la diva québécoise Mado, qui vient donner une leçon d'histoire sur les relations entre les deux pays cousins. Hervé, qui dirige l'établissement, nous présente le personnage.
TÊTU: Qui est exactement MADO?
une drag queen, un clown, une garce, les trois?
Hervé : Outre Atlantique on parle d’une Drag-Queen, ce qui ne signifie pas la même chose qu’à Paris. Mado est un personnage qui parle, chante, déblatère, bitche le public. Elle donne son avis sur tout. C’est avant tout une bête de scène.
Pourquoi l'avoir invitée à se produire à Paris?
Je suis tombé raide dingue la première fois que je l’ai vue à une soirée à Montréal. Je me suis dit : mince, on n’a pas un tel phénomène à Paris. De plus son personnage défend plein de trucs auxquels je tiens, à commencer par la francophonie.
Quelle est la teneur de son spectacle ?
Ce spectacle est une énorme déclaration d’amour entre le Québec et la France, mais pas un amour romantique, plutôt un amour vache ! Mado règle ses comptes avec les maudits Français, et elle s’amuse à comparer nos manies culturelles et les leurs. Elle le fait, entre autre, en interprétant une sélection croustillante de chansons québécoises.
En France il y a peu de personnage à la MADO. Pourquoi selon vous ?
Si je réponds à la manière de Mado, en étant garce, je dirais qu’à Paris les créatures ont un peu trop tendance à se prendre pour des stars et à oublier le travail artistique.
Madame Hervé serait elle la MADO française ?
Hélas non, personnellement je suis juste une Taulière, je ne suis pas à l’aise sur scène, mais dans ma salle près de mes clients… et en semaine derrière mon bureau pour imaginer, concevoir, organiser. Mon ambition, notamment avec la Folle Académie, est de susciter des vocations et de pouvoir les accueillir sur la scène du Tango.
Votre établissement ne désemplit pas et la file d'attente est parfois interminable. Comment expliquez vous ce succès ?
Le nom de mes soirées parle tout seul : le bal gay et lesbien ! Un bal c’est sympa, populaire, festif. En prime, on mélange les genres (les publics et les musiques), tout le monde s’y retrouve sans prise de tête. Enfin, on se renouvelle avec un vrai programme de soirées spéciales, originales, avec des shows.
Quel regard portez vous aujourd'hui sur le milieu gay ?
Les lieux de drague (pour ne pas dire « de cul ») sont devenus sinistres. Du coup, tout le monde préfère rester chez soi devant Internet. Cela ne peut pas continuer indéfiniment. J’ai l’impression que cela va bouger. Les jeunes ont à nouveau envie de s’amuser et se travelotter, c’est bon signe !
Mado au Tango, 11 rue au Maire, 75003 Paris, métro Arts et métiers. Les 21, 22, 23, 27 et 28 avril à 20h30. Entrée 20 euros. Réservations au 01 48 87 25 71.

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